Navigation : Accueil > Bibliothèque > Roshidere - Tokidoki Bosotto Roshia-go de Dereru Tonari no Alya-san > Chapitre 9

Roshidere - Tokidoki Bosotto Roshia-go de Dereru Tonari no Alya-san

Chapitre 9

Thème
+
-

Chapitre 8 - Ouais, je l'ai eu

***

Rejoignez-nous sur notre salon discord : https://discord.gg/tuMB3rmmWB
Et notre twitter : @Mael7523m

***


"Haaah...Cet idiote, ne devient-elle pas de moins en moins réservée..?"

Après les cours, Masachika murmura en voyant le message qu’il avait reçu de la part de Yuki

Elle devait aller acheter des fournitures pour le job du conseil des élèves mais une action soudaine arriva, donc elle voulait que Masachika y vas à sa place.

Yuki : Nii-ni, s'il te plaît♡

"…"

Il se sentit plutôt agacer et à peu près épuisé par la dernière partie du message,qui était assez judicieument coquin pour vous donnez des palpitations.

"Bon, est-ce que j'y vais ? Je suppose que je dois aller mais.…"

Masachika ne revint qu'un simple Roger moment en grognant.

Yuki : Yaaay, je t'aime onii-chan♡

"Oui, oui"

Masachika sourit ironiquement aux gifs du cœur dansant sauvagement envoyés successivement,il mit son téléphone dans sa poche et se dirigea vers la salle du Conseil des élèves.

Pour ce que ça vaut, Masachika avait un faible pour sa petite soeur. C'est au point degré qu'il ne pourrait pas être aidé si tout le monde le traitait de siscon* s'ils voyaient ça.

"Excusez-moi"

Masachika frappa à la porte de la salle du conseil des élèves et l'ouvrit. A l'intérieur, il y avait deux personnes.

"Bonjour, Kuze. Je suis désolé que tu sois venu jusqu'ici pour nous aider"

"Eh bien, je suis principalement venu pour remplacer Yuki"

L'un des deux était le président du conseil des élèves, Kenzaki Touya. Et l'autre l'autre personne était....

"Ooh ? Alors tu es Kuze-kun ? Je suis Mariya Mikhailovna Kujou. Je suis la grande soeur d'Alya- chan et la secrétaire du conseil des élèves. Ravis de te rencontrer. Okay ?"

"Ah, de même. Alya fut toujours d'une grande aide pour moi"

*Siscon : Un état d'attachement fort et d'obsession pour les sœurs.

Mariya le salua de manière amicale avec un sourire doux et joyeux sur son visage. En réponse, Masachika se prosterna légèrement tout en pensant, "Ces deux sœurs ont vraiment des ondes opposées, n'est-ce pas".

"Aujourd'hui, j'ai entendu que les courses se feront avec Kujou-senpai…"

"Tu peux m'appeler Masha, d'accord ? L'amie d'Alya-chan est aussi mon amie après tout."

"Ah, oui.…"

Pensant "Elle a beaucoup d'énergie positive", Masachika recula un peu en voyant Mariya marcher vers lui avec un large sourire.

"Masha-senpai ou Masha-san, les deux sont bien, d'accord ?"

"Uhuh... alors, Masha-san"

Devenu un peu embarrasé, Masachika détourna les yeux. Après avoir finalement devant lui,Mariya saisit la main droite de Masachika à deux mains et la secoue légèrement de haut en bas.

"Mm-hmm, enchanté, tu.…"

Si c'était dans un décor d'idole, Mariya serra la main avec un sourire qui pourrait rendre un homme captif de l'amour en un seul coup. Son expression est soudainement devenue sérieuse une fois qu'elle regarda de près le visage de Masachika.

Ses yeux habituels, étroits et baissés, exprimant des sentiments doux, étaient grands ouverts, et son sourire habituel avait complètement disparu de son visage.

"Qu'est-ce que c'est ?"

Masachika essaya inconsciemment de reculer devant son changement trop complet, mais faire un pas en arrière était le mieux qu'il pouvait faire lorsque sa main droite fut saisie avec une force inattendue.

"Kuze-kun.... votre nom de famille est ?"

"Eh ? Masachika(政近)... C'est Masachika(政近) écrit avec Sei(政) dans Seiji (政治) et Chika(近) dans Chikai(近い)"

“Masa.. chika…”

Mariya fixait attentivement le visage de Masachika avec une expression abominable, comme si elle était capable de percer un trou sur son visage.

Être regardé si attentivement pendant que sa main était saisie à deux mains par une belle élève de terminale qu'il venait de rencontrer pour la première fois rendit Masachika plus que nerveux, et Masachika commença à se sentir mal à l'aise.

"Qu'est-ce qu'il y a ? Grande sœur de Kujou. Y a-t-il quelque chose qui hante le dos de Kuze ?"

"Président, si vous devez dire quelque chose comme ça, ça devrait être 'Y a-t-il quelque chose de collé sur son visage ?"

"Ooh, tu es bon hein, Kuze"

Touya tendit une main secourable et Masachika la saisit immédiatement. Touya l'a félicité tout en faisant un pouce en l'air pour sa réplique rapide.

A l'apparition soudaine d'un homme drôle et d'un homme droit, Mariya cligna lentement des yeux et retrouva son sourire habituel.

"Aah, je suis désolé. J'étais juste trop absorbé à penser 'Donc c'est l'ami d'Alya-chan"

Elle lâcha sa main en un éclair, et posa sa main sur sa joue en inclinant la tête d'un air désolé. Comme pour se ressaisir, elle tapa ensuite dans ses mains puis pris la parole.

【Bien alors, allons-y】

Masachika cligna des yeux en entendant soudainement Mariya parler russe.Bien sûr, la phrase en russe lui fut transmis mais il ne pouvait pas hocher la tête ici parce qu'il faisait semblant de ne pas comprendre le russe à sa petite sœur, Alisa.

"Je suis désolé mais, qu'est-ce que tu as dit ?"

Quand Masachika lui demanda de répondre avec un visage vide, les yeux de Mariya s'élargirent pendant un instant, puis sourit à nouveau.

"Je suis désolé, j'ai juste dit 'allons-y'".

“Aah, okay”

"Eh bien, président, nous partons".

"Ok, je compte sur toi"

"Alors excusez-moi"

"Je compte sur toi aussi, Kuze-kun".

"Ok"

En faisant une légère inclinaison, les deux quitta ensuite la salle du conseil des élèves.

"Nous allons faire du shopping pour les fournitures, n'est-ce pas ? Je n'ai pas demandé à Yuki détails cependant"

"C'est ça. La salle du conseil des étudiants est pleine de choses, tu vois."

"Uhuh... au collège, nous avions l'habitude de passer des commandes à un fournisseur en une seule fois pour quelque chose comme ça mais, on dirait que c'est différent au lycée".

"Nous faisons aussi ça pour les produits de consommation courante, d'accord ? Mais c'est la salle du conseil des étudiants que nous utilisons après tout. Ne voudrions-nous pas ajouter un peu de notre propre touche ? Tu dois choisir ces choses de tes propres yeux. Surtout le thé, par exemple. On ne peut pas en choisir un bon sans en sentir l'odeur".

"Ooh, alors c'est comme ça..... Si c'est le cas, je me demande si c'est bien pour un étranger comme moi de s'impliquer de plus en plus, tout de même."

"Je suppose que oui... Alors, ce n'est pas grave si Kuze-kun rejoint aussi le conseil des élèves ?"

"Eh bien, je ne suis pas intéressé par ça".

"C'est vrai ? C’est trop dommage…"

Masachika lui sourit ironiquement en haussant les épaules dans ce qui semblait être une véritable déception.

"Alors, je suppose que je ferai de mon mieux en tant que porteur de bagages".

"Oui, s'il te plaît, d'accord ?

N'étant rien de plus qu'un outsider, je suppose que je vais faire de mon mieux pour devenir un porteur de bagages plutôt que de donner un mauvais jugement…c'est ce qu'il pensait mais cette pensée était naïve.

"Cet arôme sent si bon. Pour l'instant, je vais tester de toutes sortes…"

"Non, avoir de l'arôme dans la salle du conseil des élèves est une mauvaise idée, non ? S'il te plaît, fais ce genre de choses dans ta propre chambre"

"C'est pas vrai ! Ce petit chat en peluche ressemble à Alya-Chan ! Ah, c'est vrai. Et si on mettait en place un alignement d'animaux en peluche qui représentent tous les membres du conseil des élèves ?"

"Quel genre de rêve fais-tu ! Si l'on met de côté les autres membres féminin, c'est sûr que ça va être insupportable pour le président !"

"Le lion qui porte des lunettes là, c'est le président."

"Non, comme je l'ai dit.... Attenss, ils sont si similaires !"

"Alors ce sera…"

"Non, ils se ressemblent, mais tout de même ! Les animaux en peluche dans la salle du conseil des élèves sont normalement un non-non !"

“Eeeeh~”

"Non, c'est moi qui devrais dire 'Eeeeh~'.

"Muu.... Je comprends. Mais ce chaton est mignon, alors je vais en acheter un pour moi."

"Aah, le mettre sur le même ticket de caisse n'est pas bon ! Tu vas te faire gronder par le comptable Alya !"

Il eut un mauvais pressentiment lorsqu'elle entra dans un magasin chic sans hésitation à un moment donné, mais c'était plus que ce qu'il avait imaginé. Son sentiment de liberté s'est envolé bien au-delà de l'imagination de Masachika.

Mariya cherchait partout, et essayait sérieusement d'acheter des choses qui, de toute évidence, n'étaient pas appropriées pour la salle du conseil des élèves. En plus d'être un porteur de bagages, Masachika fit de son mieux pour que les choses ne dérapent pas.

( Impossible, cette personne est trop libre. Est-elle toujours comme ça ? Si c'est le cas, cela doit être assez pénible pour Alya, hein)

Ayant réussi à n'acheter que le minimum d'articles nécessaires, Masachika fut complètement épuisé mentalement au moment où ils se dirigeaient vers le dernier magasin de thé. Tout en remplissant son rôle de porteur de bagages comme il l'avait déclaré plus tôt, il regarda Mariya, qui marchait en tenant dans ses bras un chat en peluche.

Si l'on met de côté les élèves des classes primaires, se promener dans le centre-ville en tenant dans ses bras un animal en peluche semble être un défi de taille pour un lycéen, mais bizarrement, cela n'a pas semblé étrange lorsque Mariya le fit.

(Uhuh, ouais... ça donne un sentiment comme, 'Hey chat, change de place pour un instant')

En regardant la tête de l'animal en peluche se faire écraser par derrière par doubles collines, il finit par penser inconsciemment à..... , il eut un frisson en voyant le visage d'Alisa le regardant comme s'il était une ordure.

(On ne peut pas l'aider.... Si quelque chose d'aussi étonnant se passe sous vos yeux, il n'y a pas moyen que les hommes ne regardent pas. C'est la triste nature des hommes)

Il s'est excusé auprès d'Alisa dans sa tête, en s'excusant dans le dialecte du Kansai* pour une raison quelconque.

"C'est ici, Kuze-kun".

"Oui, maman ! Je suis désolé !"

"Qu'est-ce qui ne va pas ?"

"Non, humm, oui. C'est rien.…"

Quand Masachika baissa la tête, avec un "Hmm~ ?", Mariya inclina la tête... curieusement et est entrée dans le magasin.

"Umm, Masha-san. Comme prévu, laisse-moi le garder pour toi."

"Aah, merci. Alors, prends soin d'Alya-nyan, d'accord ?"


*Dialecte du Kanzai : un dialecte du japonais utilisé par les habitants de la région du Kansai



Roshidere

Roshidere
“A-Alya-nyan.…”

Masachika reçut l'animal en peluche de Mariya alors que son visage était tressaillait devant le sens du nom plutôt horrible.

(....attends, j'ai fini par le tenir mais, je me ferais photographier !)

Une lycéenne tenant un animal en peluche s'en sortirait juste avec un sourire en coin, mais si c'est un lycéen qui en tient une, vous serez regardé de travers. C'était un cas où ne pas établir de contact visuel était important. Mais.…

"Oh là là, ça te va vraiment bien".

"Quel genre de raison as-tu, toi aussi ?"

Se demandant ce qui toucha la corde sensible de Mariya, elle sourit si joyeusement et, de toutes les choses, sortit son téléphone et essaya de prendre une photo de lui (en essayant de le photographier).

"Dis cheese"

"Nuh-uh, je ne te laisserai pas faire, ok ?"

"Eeeh~ n'est-ce pas bien~"

Il bloqua l'objectif de la caméra du téléphone de Mariya avec le sac à provisions dans sa main. Au-delà de ce point, Masachika n'hésitait plus à rendre une réplique à cette personne âgée.

"Écoute, tu vas chercher du thé, non ?"

"Aah, c'est vrai. Monsieur le Manager."

Parvenant tant bien que mal à éviter d'être photographié, Masachika se tenait dans un coin du magasin et surveillait Mariya.

Mariya semblait être une habituée de ce magasin, et elle essayait le parfum des feuilles de thé tout en discutant de quelque chose avec le gérant plutôt âgé, qui semblait être une de ses connaissances.

"Kuze-kun, lequel des deux est le meilleur ?"

"Eh bien, je ne connais rien au thé. Pour commencer, je ne bois pas de thé."

Peut-être inquiète que Masachika n'ait rien à faire, Mariya lui demanda son avis mais Masachika refusa poliment.

(Si c'est Yuki, je suis sûr qu'elle sera capable de se mêler à la foule, surtout dans une situation comme celle-ci).

En tant que fille de la maison Suou, Yuki aurait sûrement eu une bonne connaissances sur les marques de thé.

Alors qu'il pensait à cela, il semblait qu'elle allait être autorisée à tester le thé qui l'intéressait. Une employée est venue de l'arrière du magasin, apportant plusieurs gobelets en papier placés sur un plateau.

"Nnn~ délicieux. Puisque nous sommes ici, pourquoi ne pas en faire profiter Kuze-kun ?"

Sirotant le goût d'un des gobelets en papier, Mariya afficha un large sourire et fit signe à Masachika de venir. Cette situation toucha une corde sensible chez Masachika.

(C'es-C'est.... un baiser indirect !)

Un événement où l'on vous tendit nonchalamment un verre ou une bouteille de vin dont le contenu avait été partiellement consommé, par une fille indifférente à ce genre de choses. Un événement qui mit en difficulté de nombreux protagonistes de comédies amoureuses, et qui donna un peu de bonheur en échange de beaucoup de honte !

(Toutefois, je suis différent)

Dans ce genre d'événements, vous perdrez si vous êtes gêné ; vous perdrez si vous en êtes conscient ; et j'en suis pleinement conscient. Oui, vous devez être intelligent dans des moments comme ceux-ci. Vous devez traverser cette épreuve avec élégance !

"Eh bien alors.…"

Avec une telle détermination, Masachika posa les bagages qu'il portait et avec une foulée élégante (selon la norme de Masachika), il se dirigea vers Mariya--

" Bien, voilà "

"Merci-su"

L'employée lui offrit une tasse fraîche, et il la reçut avec un sourire. Apparemment, il fut préparé à l'origine pour deux personnes. C'était vraiment un magasin plein de tact et de générosité. Cependant, c'était une considération dont Masachika n'était pas très heureux.

(Nooooooooooooon... !! Ce... pas ça !! J'étais censé boire... de ça !!)

Masachika sirota le thé avec un sourire crispé tout en agonisant intérieurement.

"Tu vois ? C'est bon, hein ?"

"Ouisu, sérieusement savoureux-su"

"Exact"

"Ouisu, ouisu"

Alors qu'il devenait mystérieusement sportif, Masachika se tordait de douleur au fond de lui. C'était le chagrin d'un cerveau d'otaku, qui ne pouvait pas faire la distinction entre la réalité et les deux dimensions.




"Ooh, vous êtes de retour les amis. Merci pour votre dur labeur... et, ne portez-vous pas quelque chose d'incroyable là"

Touya, qui travaillait sur de la paperasse dans la salle du conseil des élèves, afficha un sourire en coin quand il vit Mariya tenir un animal en peluche.

"C'est mignon, pas vrai ?"

"Eh bien, c'est mignon mais.... Tu vas le mettre dans la salle du conseil des élèves ?"

"Je peux ?"

"Non, s'il te plaît, retiens-toi de faire ça."

"Président, où dois-je mettre ça ?"

Masachika demanda en tenant le sac à provisions, et Touya se leva de son bureau et vint voir le contenu.

" Voyons voir ce qu'il y a là dedans. Oui, ça ressemble à des fournitures normales. Tu es vraiment d'une grande aide, Kuze. Je ne sais pas ce qui se serait passé si je l'avais confié à la grande soeur de Kujou toute seule.…"

"La salle du conseil des élèves aurait été transformée en un pays de nounourse".

"....Je vois. Oui, je suis vraiment satisfait. Merci"

Ayant peut-être deviné beaucoup de choses en regardant Mariya tenir un animal en peluche, Touya tapa sur l'épaule de Masachika avec une expression docile.

"Si c'est le cas, je me demande si tu es d'accord pour être un membre de nom à titre indicatif ? Je ne dirai rien si tu ne veux pas, en tout cas".

"Aah, la grande soeur Kujou aussi en soutien, huh"

"Err, à titre indicatif seulement..... Je ne pense pas que ça marche comme ça. Je veux dire, je comprends si c'est Yuki qui demande, mais pourquoi le président veut-il à ce point que je le rejoigne ?"

Lorsque Masachika demanda avec méfiance, Touya se caressa le menton avec une expression comme pour dire, "Au contraire, je trouve cela étrange".

"Hmm...Plutôt, pourquoi toi Kuze ne veut tu pas rejoindre le conseil des élèves ? Je ne trouve pas qu’avoir un travail à faire sois-disant épuisant soit la seule raison"

"....Je...ne suis pas quelqu'un de digne d'être membre du conseil des élèves en réalité."

Je ne mérite pas... d'avoir ce poste alors que je n'ai pas un fort désir pour ce poste, ni la volonté d'assumer les responsabilités qui vont avec.Lorsque Masachika sourit amèrement et que des ombres sont apparues sur son visage.
Touya leva un sourcil, inclinant la tête en signe de doute avec un "Hmm ?".

"Je ne pense pas que tu sois indigne. Après tout, n'as-tu pas un splendide palmarès en tant que vice-présidente du conseil des élèves du collège ?"

"Je peux dire cela précisément parce que j'en ai fait l'expérience. Tout d'abord, je suis devenue vice-présidente uniquement parce que Yuki me l'a demandé. .... Ce n'est pas comme si j'avais le moindre désir d'acquérir ce poste non plus"

"....Hmm, et quel est le problème avec ça ?"

“Eh?”

Masachika haussa inconsciemment le ton en entendant la voix de Touya qui s'interrogeait vraiment. Touya sourit alors, et parla avec sa poitrine gonflée de fierté.

"Même moi, je suis devenu président du conseil des élèves pour que la fille qui me plaît me regarde, tu vois ? Je dirais que c'est un motif bien plus immonde que le tien ! Ha Ha Ha !"

"Eh ? C-C'est vraiment la raison derrière cela?"

Masachika fut surpris par la déclaration effrontée de Touya comme s'il n'y avait aucune raison d'avoir honte. Alors que Masachika ouvrait de grands yeux de surprise, Touya actionna son téléphone et lui montra un seul visage.

"Regarde ça"

".... ? Umm, c'est ton petit frère ?"

"C'était moi en troisième année de collège".

“Eh!?”

Pour être honnête, ce qui s'affichait là était un type obèse et très peu attirant qui ne ressemblait vraiment pas à l'actuel Touya.

Ses cheveux étaient en désordre, ses lunettes étaient démodées et son visage était couvert de boutons.

Plus que tout, la façon dont il courbait son corps large horizontalement et verticalement comme s'il n'était pas sûr de lui, un sentiment de dévalorisation en sortait, et on ne sentait même pas une once du Touya actuel.

"Comme tu peux le voir, il y a deux ans, j'étais le type de gars lugubre typique. Mes notes étaient mauvaises et je n'étais pas bon en sport non plus. Pour être honnête, je n'aimais pas tellement aller à l'école mais.... malgré le fait que j'en étais indigne, je suis tombé amoureux de l'une des deux plus belles filles de mon année scolaire"

"Et elle c’est.…"

"Oui, la vice-présidente. Sarashina Chisaki"

Le fait que le président et le vice-président sortent ensemble était une histoire bien connue à l'école. C'est à un tel point que même Masachika, qui n'était pas intéressé par ce genre de commérage, était aussi au courant.

Cependant, jusqu'à présent, Masachika avait pensé qu'il s'agissait de deux élites du haut de la caste scolaire qui étaient devenus amants par choix. Il ne s'attendait pas à ce que ce soit un tueur de géants venant des rangs de bas-étage de la caste des écoles.

"Alors, j'ai travaillé comme s'il n'y avait pas de lendemain pour devenir un homme digne d'être son amant. Même le fait que je gagne ce poste de président en faisait partie. Qu'est-ce que tu en penses ? C'est impur, non ?"

"Hahaha.... Ouais, je suppose que oui.…"

Quant à Masachika, il ne pouvait que rire après avoir assisté à tout cela avec une telle certitude. Comme Masachika ne faisait que sourire en coin, ne sachant pas quoi dire, Touya prit la parole.

"C'est pourquoi, eh bien... Les raisons qui te pousse à agir n'ont pas d'importance. Même La grande soeur de Kujou a aussi rejoint le conseil des étudiants parce qu'elle a été invitée par Chisaki"

"C'est donc ça ?"

"C'est vrai, tu sais ? En partie parce que j'étais intéressé."

Mariya affirma cela avec un doux sourire sur le visage. Puis le visage de Mariya est devenu un peu sérieux, et elle prit la parole comme pour le réprimander gentiment.

" Tu vois... Je pense que peu importe les motifs, c'est bien tant qu'on laisse des résultats. Que ce soit par amour ou par amitié, c'est bien tant que tu fais quelque chose pour le bien des étudiants en tant que membre du conseil des élèves."

"Donc... c'est comme ça ?"

"Tu ne le penses pas ? Sinon, les politiciens ont besoin d'être des saints pour être des politiciens après tout".

"Ahaha, je suppose que c'est vrai"

Tandis que Masachika riait de façon sarcastique et quelque peu amusante, Touya hocha également la tête de la même manière, comme pour affirmer les paroles de Mariya.

"C'est ce que je voulais dire. Peu importe les motifs, avec Suou, tu as laissé derrière toi de splendides résultats en tant que vice-président du conseil des élèves. Il n'y a pas de quoi avoir honte, ni de quoi se sentir coupable."

Ces mots résonnèrent de manière inattendue dans le cœur de Masachika.

Il... se sentit toujours coupable quelque part. Peu importe à quel point il avait accompli quelque chose, "Il y en a d'autres qui méritent plus que moi cette position", cette pensée apparaissait toujours.

La mauvaise conscience d'avoir arraché le poste à ce "quelqu'un" jeta toujours une nuance sur le cœur de Masachika.

Peu importe les compliments de l'entourage, si la personne en question ne peut pas les reconnaître, cela n'a aucun sens. Peu importe les compliments qu'il recevait, s'ils n'étaient pas accompagnés d'une estime de soi, ce ne seraient que des compliments vides de sens.
Mais maintenant, grâce aux mots de Touya et Mariya, Masachika fut capable de reconnaître un peu de son ancien soi.

"Tu rejoins le conseil des élèves pour que quelqu'un devienne président ? C'est plus que suffisant. Moi, ainsi que Chisaki et la grande soeur de Kujou, nous te souhaitons la bienvenue. Je ne laisserai personne se plaindre"

Masachika eut envie de pleurer un peu lorsque Touya dit cela fièrement avec un sourire sans peur. Il ne savait pas si c'était parce qu'il était heureux d'être pardonné pour son passé, ou à cause de l'admiration pour un Touya aussi éblouissant.

"....Je vais y réfléchir un peu".

"Oui, réfléchis-y bien. C'est le privilège d'un jeune de s'inquiéter de ces choses-là après tout".

"Le président n'est-il pas aussi un jeune homme ? Pour être honnête, vous n'avez pas l'air d'un lycéen de deuxième année, pourtant."

"Hahaha, bien vu ! Il y a quelque temps encore, on me prenait pour un étudiant diplômé !"

Masachika sourit aussi un peu en voyant les deux gentils aînés sourire de bon cœur.

(Donc quelqu'un pourrait devenir le président, hein.…)

Il rumina les mots de Touya dans son esprit, et fut surpris par la personne qui apparut naturellement dans son esprit immédiatement après. C'est parce que ... cette personne n'était pas Yuki.…

"....En parlant de ça, où est Alya aujourd'hui ?"

Essayant de lui faire changer d'avis, Masaschika dit, en regardant autour de la pièce. C'était un changement soudain de sujet, mais Touya répondit sans aucun signe de mécontentement.

"Aah, la petite soeur de Kujou est allée arbitrer une confrontation entre clubs sportifs..... Maintenant que tu l'as mentionné, elle est en retard"

"Une confrontation ? C'est.…"

"Ne t'inquiète pas. Ce n'est pas exactement une confrontation. En fait…"

D'après ce qu'il a dit, il semble que la confrontation portait sur le droit d'utiliser le terrain de l'école entre le club de football et le club de baseball.

Les clubs de football et de baseball utilisaient le terrain de l'école comme lieu d'entraînement.

Et il semblait que c'était la période de l'année où le club de baseball utilisait habituellement le terrain de l'école un peu plus que d'habitude pour leur match annuel en dehors de l'école.

Cependant, cette année, le club de football eut son mot à dire. Le prétexte était le suivant : "L'équipe de football va également disputer un match en dehors de l'école, nous aimerions donc avoir le droit d'utiliser le terrain de l'école".

" Le club de baseball a argumenté que c'est quelque chose qui se passe chaque année, et le club de football a argumenté que juste parce que c'est quelque chose qu'ils font chaque année, il est bizarre que le club de baseball avec moins de réalisations soit prioritaire. En fait, le club de football a augmenté ses résultats ces dernières années, tandis que le club de baseball a diminué ces dernières années, le nombre de ses membres ayant baissé, tu vois..... Les deux parties ont leurs arguments, il est donc assez difficile de parvenir à un compromis".

"Et puis, Alya s'occupe de la médiatrice ?"

"Ouais. D'habitude, c'est Chisaki qui est responsable de ce genre de disputes entre les clubs, mais aujourd'hui elle n'a pas pu le faire parce qu'elle a des affaires dans le club de kendo. Je me suis dit que ce serait juste une expérience, alors je l'ai confié à la petite sœur Kujou mais..... On dirait qu'elle passe un mauvais moment, hein"

Après avoir regardé l'horloge, Touya regarda par la fenêtre en direction du bâtiment du club.

"....Est-ce qu'elle va s'en sortir ?"

"Hmm ? Eh bien, ça pourrait dégénérer un peu, mais je ne pense pas que ça va se transformer en bagarre".

Touya dit cela et haussa les épaules. Mariya organisait les fournitures qui furent achetées, sans montrer de préoccupation particulière.

Cependant, le souvenir d'Alisa qui s'était emportée avec un salarié ivre il y a quelques jours fit surface dans la tête de Masachika. Lentement, un sentiment de malaise se répandit dans la poitrine de Masachika.

"....Bien alors, je vais prendre congé"

"Okay, prends soin de toi"

"Merci pour aujourd'hui, ok. Je te donnerai mes remerciements une autre fois."

"Oui"

Faisant ses adieux à ses aînés tout en se sentant agité, Masachika quitta alors la salle du conseil des étudiants.

"....Je m'assure juste que ça ne se transforme pas en bagarre"

Il dit cela à personne en particulier et se dirige non pas vers l'entrée, mais vers le bâtiment du club.

"Comme je l'ai dit ! Même si tu dis que c'est une tradition, c'est juste un match amical, non ? Nous allons avoir un match de tournoi important ici !"

"C'est important parce que c'est un match amical ! Nous avons aussi une relation étroite avec l'autre école, et en premier lieu, c'est toi qui ne cesse d'être déraisonnable !"

La salle du club de football est actuellement en plein milieu d'une situation tendue. La douzaine d'étudiants de dernière année du club de football et du club de baseball se sont réunis et se sont lancés des regards furieux, les deux parties ne faisant pas de cadeaux.

"S'il vous plaît, calmez-vous. Ça ne sert à rien de s'engueuler, n'est-ce pas ?"

Alisa, qui se tenait entre eux, tenta pour la énième fois déjà d'arbitrer la situation, mais sans succès.

Juste au cas où, Alisa avait préparé un autre terrain d'entraînement au bord d'une rivière près de l'école comme outil de conviction. Cependant, cette fois, il y avait un désaccord sur qui utiliserait le terrain de l'école et qui utiliserait la zone au bord de la rivière.

N'arrivant toujours pas à se mettre d'accord, la discussion entre les deux parties s'était déjà transformée en une demi-guerre.

Alisa essaya de trouver un compromis, mais les deux parties étaient déchaînées et refusaient de coopérer.

"Pour commencer, le club de foot a beaucoup plus de membres ! Considérant le temps pour déménager, votre côté devrait être celui qui déménage !"

"Comme je vous l'ai dit, tenez-en compte dans votre organisation ! Essayer d'obtenir l'endroit pour l'entraînement avec cette raison n'est que la tyrannie de la majorité !"

"S'il vous plaît-S'il vous plaît, calmez-vous !"

Tout en essayant désespérément d'élever la voix pour calmer les deux camps, le cœur d'Alisa était déjà au bord de la crise.

Même pour Alisa, être entourée de gars plus âgés et costauds était terrifiant.

En plus de cela, le fait de voir toutes ses propositions rejetées et de recevoir continuellement des paroles violentes des deux côtés était, comme on pouvait s'y attendre, même Alisa était mentalement submergée.

Elle n'avait réussi à tenir jusqu'à présent que grâce à son sens des responsabilités vis-à-vis du travail reçu et à son esprit de compétition, mais même ainsi, elle approchait de sa limite.

(Personne...ne voulait écouter ce que je disais. Comme prévu...je.…)

Je n'ai pas pu toucher le cœur des gens.

C'était quelque chose qu'elle avait vaguement réalisé depuis longtemps.

"Personne ne peut me suivre de toute façon", regardant les autres de haut comme ça, elle repoussait les autres, et refusait de comprendre ou de faire des compromis avec les autres.

C'était le prix à payer pour ça.

Y a-t-il quelqu'un dans le monde qui écouterait les mots d'un tel humain.

Comment le cœur des gens pourrait-il être ému par quelqu'un qui ne peut donner qu'un argument critique du haut de son échelle, sans être proche du cœur de l'autre personne.

(Je...suis seule)

Cette réalité, comme un poison froid, pénétrait dans le cœur rampant d'Alisa, la torturant.

Je le savais. J'ai moi-même choisi d'être comme ça. Percevoir tout le monde dans mon entourage comme des rivaux, vivre ma vie comme si je ne voulais perdre contre personne.

Tout cela était mon propre choix, donc je n'y peux rien.

(C'est vrai, je le savais. Je l'ai compris)

Mais, mais..... !

【À l'aide....】

Un petit et faible mot en russe s'est échappé, non compris par quiconque dans cet endroit.

Elle n'est pas capable de rejeter son orgueil et de s'enfuir, ni de crier ; elle n'est même pas capable de demander honnêtement l'aide des autres.

Dans un coin de son esprit, son côté calme lui dit froidement : "C'est pour ça que tu es toute seule". Alors qu'elle se moquait d'elle-même en pensant que c'était effectivement le cas, la bouche d'Alisa parvenait encore à faire sortir une voix du fond de sa gorge tremblante.

【Que quelqu'un m'aide, s'il vous plaît....】

C'était trop petit et misérable, mais c'était le mieux qu'Alisa pouvait faire, un SOS bouleversant.

Sans intention de le transmettre à qui que ce soit, les mots échappés de la jeune fille isolée et distante volèrent en vain à l'intérieur de la pièce, noyés par des rugissements de colère..... C'était censé se produire.

Bruit,Bruit

Le bruit de l'ouverture de la porte coulissante résonna à l'intérieur de la pièce, attirant tous les regards de tout le monde dans la pièce en même temps.

Il y avait un seul étudiant de sexe masculin avec une apparence ordinaire.

À en juger par la couleur de sa cravate, il est en première année. Son corps n'était pas particulièrement bien bâti, et parmi les jeunes hommes de cet endroit, son corps était le plus mince.

Cependant, au moment où les jeunes jetèrent leur regard dans la salle, tout le monde dans la salle fut dégoûté. Pendant un instant, ils furent avalés par l'aura émise par le garçon.

Faisant taire du regard les élèves de la classe supérieure qui bouillonnaient de colère jusqu'à il y a un instant, le jeune homme entra dans la pièce avec confiance et.... soudain, dit avec un sourire hautain sur le visage.

"Bonjour, je suis venu en soutien du conseil des élèves. Je suis Kuze Masachika des affaires générales du conseil des élèves."







Arrivant enfin devant la salle du club de football, Masaschika écoutait la situation de la lutte solitaire d'Alisa.

(C'est... déjà impossible. Alya)

Masachika jugea calmement tout en écoutant la voix d'une seule personne, Alisa, qui tentait désespérément de faire entendre ses mots.

Les deux camps avaient déjà trop de sang qui leur montait à la tête. Dans cette situation, la discussion devait être reprise plus tard, une fois que les deux camps seraient calmés.

Si c'est l'intelligente Alisa, elle aurait dû savoir que c'était la meilleure solution pour cette situation.

Peut-être s'impatientait-elle du fait que le président lui avait confié ce travail, et n'a pas saisi le moment de renoncer.

(....Bien, je suis désolé pour toi, mais c'est aussi une autre expérience)

À ce rythme, il ne faudrait pas longtemps avant que la discussion dégénère comme une rupture et un adieu, même sans qu'Alisa les arrête.

Et à partir de là, ils pourraient mener une autre discussion à un autre moment.

En tant qu'étranger, je ne devrais pas m'imposer sans tact. Si je le fais, cela blessera la fierté d'Alisa.

"Fais de ton mieux, Alya"

Masachika envoya quelques mots d'encouragement, et de cet endroit…

【À l'aide....】

Masachika tourna sur son talon, et un petit SOS parvint à son dos. Il empêcha ses jambes de bouger sur le champ.

Une voix minuscule et douloureuse.

Une voix demandant de l'aide venant d'elle, qu'il n'a pas entendue une seule fois jusqu'à présent.

Masachika se gratta durement la tête à la voix qui lui fit serrer involontairement la poitrine.

(Aah, bon sang ! Pourquoi tu dis ça !)

J'aurais dû quitter l'endroit un peu plus tôt. Si je l'avais fait, je n'aurais pas eu à l'entendre parler comme ça.

Quel SOS maladroit c'était. Tu aurais pu demander honnêtement de l'aide au président, ou même à ta grande sœur. Parce que si tu ne peux pas faire ça, tu seras toujours seule, peu importe le temps qui passe. Et à cause de cela....

【Que quelqu'un m'aide, s'il vous plait...】

Je ne peux pas te laisser seule, quoi qu'il arrive.

【 Японял 】 Ok,je m'en occupe.










Parmi les nombreuses personnes déconcertées par cet intrus soudain, certains élèves, dont le chef du club de baseball, "Kuze....", se sont exclamés de surprise. Ils connaissaient tous Masachika depuis l'époque où il faisait partie du conseil des élèves du collège.

“Kuze.. kun…”

Alisa appela son nom d'une voix pleine de surprise et de perplexité, mais semblait quelque peu dépendante de lui. Masachika tapota le dos de cette dernière, et il s'avança avec Alisa à son dos comme pour la protéger.

"J'ai entendu les grandes lignes du discours du président, mais est-il exact qu'il y a un désaccord sur l'utilisation du terrain de l'école et de la zone riveraine comme terrain d'entraînement ?"

"Ouais, c'est ça"

"Merci beaucoup"

Celui qui répondit à la question de Masaschika était le chef du club de baseball, qui pour une raison quelconque resta silencieux jusqu'à présent.

Alors que les autres membres du club se moquaient, il resta fermement silencieux et regarda Masachika avec des yeux mi-attendus, mi-confiants.

Comme pour répondre à son regard, Masachika regarda une fois tous les visages des deux côtés avant de parler.

"Alors, que pensez-vous de quelque chose comme ça. En prenant en considération le nombre de personnes nécessaires pour se déplacer, le club de baseball devra aller dans la zone de la rivière. En échange, le club de football qui a beaucoup de membres devra envoyer du personnel pour aider."

Face à la proposition de Masachika, le club de football fut déconcerté et le club de baseball était furieux.

"C'est quoi ce bordel ! A la fin, c'est nous qui finissons dans la boue !"

"Pourquoi devrions-nous être ceux qui sont conduits au bord de la rivière ?"

Une explosion de protestations compréhensibles. Cependant, celles-ci furent apaisées par une seule voix provenant du club de football.

"Dans ce cas, nous, les dirigeants, irons donner un coup de main au club de baseball".


Roshidere


Celle qui haussa le ton était une étudiante qui était l'une des responsables du club de football.

Elle était la directrice du club de football et était très populaire parmi les garçons en raison de sa belle apparence et de son soutien dévoué aux joueurs.

Lors de la candidature inattendue, "Si elle va venir alors....", une telle humeur se dégageait du côté du club de baseball mais cette fois, des voix discrètes se firent entendre du côté du club de football.

Cependant, même cela fut mis en veilleuse par son commentaire : "Si vous êtes prêts à renoncer au droit d'utiliser la cour de l'école, alors cela devrait être naturel".

".... Quant à nous, ces conditions nous conviennent, mais qu'en est-il pour les autres ?"

Sentant l'humeur des membres du club, le responsable du club de baseball demanda et le responsable de l'équipe de football acquiesça également avec un subtil froncement de sourcils sur le visage.

"Donc, c'est ce que nous allons faire. S'il vous plaît venez au conseil des élèves demain pour soumettre officiellement la proposition"

Masachika conclut ainsi, et la discussion entre les deux parties fut, contre toute attente, réglée facilement.

























Après la discussion, Masachika et Alisa marchaient dans le couloir du bâtiment du club, en direction du bâtiment principal de l'école. Les deux marchaient tranquillement sans avoir de conversation, ni échanger de regards.

"....Aah~, désolé pour ça"

Finalement, Masachika prit la parole, ne supportant plus le silence. Alisa se tourna alors vers Masachika avec une expression perplexe.

"Je parle du fait que je me suis immiscé et que j'ai déplacé la discussion arbitrairement. Je viens de te faire perdre la face, n'est-ce pas ?"

"....Pas vraiment"

En disant cela brusquement, Alisa fit à nouveau face à l'avant. Cependant, immédiatement, alors qu'elle faisait toujours face, elle dit " Hey ".

"Pourquoi as-tu... fait ce genre de proposition ?"

“Hm?”

"Si tu penses à ça normalement, il n'y avait aucune chance que le club de baseball accepte une proposition comme celle-là. A mes yeux, on aurait dit que tu savais que cette personne de haut rang se présenterait pour offrir son aide"

"Hee.... Tu as bien fait de le réaliser"

"Bien sûr que je m'en rendrais compte. Tu fixais cette personne de haut rang pendant que le club de baseball soulevait des plaintes, n'est-ce pas ?"

Tout en se sentant impressionné d'être observé avec autant d'attention, Masachika révéla un secret sur un ton neutre.

"C'est un secret, d'accord ?"

“? Okay”

"Cette responsable est... en fait,elle sort avec le Responsable du club de baseball".

“Eh!?”

À cette information inattendue, les yeux d'Alisa furent agrandis et elle regarda Masachika.

"Pendant la discussion, le chef du club de baseball restait silencieux tout le temps, n'est-ce pas ? Il ne pouvait rien dire de fort parce que sa petite amie était de l'autre côté. C'est un peu mélanger les affaires publiques et privées, mais je suppose qu'on ne peut rien y faire. "
"Donc c'est... comme ça".

"D'un autre côté, c'est gênant pour elle parce qu'elle est consciente que son camp a forcé les choses. C'est pourquoi je savais que si je faisais une suggestion comme celle-là, elle serait d'accord."

"....Je vois"

"Le club de baseball est heureux d'avoir de jolies filles qui les aident dans leur entraînement. Le club de football est heureux d'avoir la cour de l'école pour lui tout seul. Ces deux-là sont heureux de pouvoir avoir un rendez-vous d'entraînement qui traverse les frontières entre les clubs. Ouais, c'était un beau et propre match à trois !"

Ce n'est pas comme si je n'avais pas l'impression que les membres ordinaires du club de baseball qui ne savent rien étaient un peu pénalisés, pourtant, et Masachika ajouta en souriant. Alisa sourit aussi un peu à Masachika.

"....attends-"

Mais en voyant un étudiant de sexe masculin se tenir au bout du couloir menant au bâtiment principal de l'école, le sourire de Masachika est devenu un peu amer.

"Hey, la discussion s'est bien passée ?"

"Président.…"

C'était Touya. Il ne semblait pas douter que Masachika soit avec Alisa, et il souriait comme s'il avait tout vu.

".... Le club de football utilisera le terrain de l'école et le club de baseball utilisera la zone du bord de la rivière, mais en échange, pendant cette période, les managers du club de football prêteront leur aide pour l'entraînement du club de baseball, c'est comme ça que la discussion s'est arrangée..... C'est grâce à Kuze-kun"

"Je vois, merci pour votre travail acharné, petite soeur Kujou".

Touya montra son appréciation sans rien dire d'inutile à Alisa qui rapportait la vérité sur un ton très factuel. Face à un tel Touya, le moins que Masachika pouvait faire était de le transpercer d'un regard plein de reproches.

"Est-ce que tout... se passe comme tu l'avais prévu ?"

"Au moment où tu n'as pas dit "De quoi tu parles ?", il semble que tu sois coupable de ça dans une certaine mesure".

"J'avoue..que tu m'as bien eu là".

Lorsque Touya leva sincèrement ses deux mains, Masachika laissa échapper un soupir comme si son énergie fut détruit en extérieur.

"Alors, qu'en pense-tu ? Tu t'es décidé ?"

“.…”

Tout a été vu après tout, s'est dit Masachika tandis que cette fois, il leva sincèrement le drapeau blanc.

"Oui,comment dire...L'indigne que je suis, aimerait rejoindre le conseil des étudiants en tant que nouveau membre."


"C'est un plaisir de t'avoir parmi nous"

Touya afficha un sourire joyeux et viril quant à Masachika il souriait amèrement paraissant dire, je ne suis pas de taille pour lui.
Les deux personnes avec des sourires opposé sur leurs visages se serras la main avec fermeté.

Alisa observait la scène de loin avec une expression de surprise sur son visage.