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Roshidere - Tokidoki Bosotto Roshia-go de Dereru Tonari no Alya-san

Chapitre 8

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Chapitre 7 - Ce fut... un triste incident

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"....Tu vas bien, Alya ?"

"…"

Dans un parc public près du magasin de ramen, Masachika appela timidement Alisa qui était assise sur un banc, sans énergie.

Mais il n'y a eu aucune réponse.

On aurait dit qu'elle avait dépensé toute son énergie pour faire face à la situation, et qu'elle était maintenant réduite à l'état de mort.

Masachika se gratta la tête en se demandant ce qu'il devait faire tandis qu'Alisa reposait ses coudes sur ses genoux et appuyait son front contre ses mains jointes en silence, ayant l'air d'un étudiant perdu dans ses pensées.

Mais peu après, elle releva lentement la tête et regarda autour d'elle avec des yeux vides.

"....Où est Yuki-san ?"

"Elle a dit qu'elle voulait acheter quelque chose et elle est partie quelque part, tu te souviens ? Et elle a dit qu'elle nous rejoindrait plus tard."

"....Je vois"

Dans certains respects.... Ou plutôt, elle profita de la situation d'Alisa et alla chez Animate pour faire des folies. Même si elles étaient amies au sein du conseil des élèves, elle ne voulait pas révéler son côté otaku à ce stade, semble-t-il.

" Bon tu me veux quoi ? "

"Non, je veux dire.…"

Apparemment, même après avoir été épuisée à ce point, elle ne voulait toujours pas admettre qu'elle avait été vaincue par le piquant extrême.En fait, elle a sûrement fini ce ramen avec de la volonté, donc je ne peux pas dire qu'elle a perdu..... Non, je ne suis pas sûre de ce pourquoi elle se bat en premier lieu.

"Ah, humm... tu veux manger une glace ?"

"....Je veux"

Quand Masachika regarda autour du parc, il aperçut un chariot de glaces et demanda à Alisa ce qu'il en était, puis Alisa hocha la tête avec une franchise inhabituelle. Les deux achetèrent alors des glaces et revinrent au banc. Mais.…

"…"

Masachika lécha la glace au chocolat qu'il avait achetée, tout en regardant fixement la glace d'Alisa à côté de lui.

Contrairement à Masachika qui en a eu un dans un cône, le sien était dans une coupe. Et en plus de ça, il y avait de la vanille, du choco, et des Cookies & crème.
Faites que tout soit splendidement sucré. Du thé vert en poudre ? De la menthe au chocolat ? La crème glacée n'a pas besoin d'être amère ou rafraîchissante ! Non, elle n'a même pas besoin d'un cône ! a-t-elle dit, comme pour dire que c'est un choix très agressif.

Même l'employé fut un peu surpris.

"Ceci... est parce que j'ai mangé de la nourriture épicée, ok".

"....Ok"

Remarquant les yeux surpris et étonnés de Masachika, Alisa prit la parole en détournant les yeux, l'air légèrement embarrassé. Masachika hocha la tête en pensant, "Bien, mais malgré tout, tu le sais", à lui-même.

Bien que la raison en soit inconnue, il arriva qu'Alisa tente de cacher le fait qu'elle aimait les sucreries.

Peut-être qu'elle pensa que ça ne correspondait pas à son caractère.

(Quand il était temps de dire quelque chose comme, du sucre pour le cerveau et de l'énergie pour le corps en avalant de la soupe de haricots rouges sucrée, quel est l'intérêt de essayer de le cacher maintenant)

Malgré cela, il n'irait pas jusqu'à exposer ce que la personne en question voulait cacher. Même si c'est évident, si la personne en question essaie de faire en sorte que cela reste ainsi, il pense que cela doit être respecté.

(Bon sang, quelle personnalité difficile)

Obstinée et orgueilleuse jusqu'à la fin.

Pour Masachika, le fait qu'elle continua à travailler dur toute seule, en essayant sincèrement de devenir l'être idéal qu'elle voulait être, était extrêmement éblouissant et en même temps, quelque peu charmant.

Quand il vit Alisa essayer de travailler dur toute seule, cela lui donna inconsciemment envie de l'aider. Il voulait l'aider à faire en sorte que ses efforts en valent la peine.

Était-ce dû à l'orgueil de vouloir protéger, ou n'était-ce qu'une forme de consolation pour réconforter son ancien père et lui-même. Même Masaschika n'en était pas sûr lui-même.

(De toute façon, ce sont tous des motifs sans valeur)

Tout en se moquant de lui-même de cette façon, Masachika est soudainement devenu curieux de quelque chose.

"Dis, Alya"

"Quoi ?"

"Alya, pourquoi veux-tu être présidente du conseil des élèves ?"

"Je le veux parce que je veux en être un. S'il y a un endroit plus élevé, je le viserai. Ai-je besoin d'une raison pour cela ?"

La réponse fournie à la question de Masachika était tellement simple qu'il était difficile de juger si c'était une réponse ou non.

Cependant, Masachika comprit clairement que c'était les vrais sentiments d'Alisa.

La personne en question ne connaissait peut-être pas non plus la raison exacte. Mais, elle ne pouvait pas s'empêcher de fuir.

S'il y a un endroit plus élevé, elle ne peut s'empêcher de le viser. C'était le genre d'être humain être humain qu'était Alisa Mikhailovna Kujou.

(Ouais, elle est vraiment incroyable. Je l'envie vraiment)

Il le pensait du fond de son cœur. Qu'elle est belle une personne qui persiste à travailler dur, en cherchant à être son moi idéal.

Que sa silhouette était noble et précieuse, elle qui continuait à courir toute seule, sans compter sur les autres.

Masachika vit clairement en Alisa, le rayonnement de son âme que seuls les gens qui vivaient pleinement leur vie avec fierté étaient capables d'émettre.

Yuki et Touya portaient aussi le même rayonnement. Mais, celui d'Alisa semblait plus fort que ces deux-là, et pourtant, plus fragile.

"Si tu veux te présenter à la candidature à la présidence du conseil des élèves.... Est-ce que il y a un candidat pour le poste de vice-président ?"

En réponse à la question de Masachika, les yeux d'Alisa tremblèrent durant un instant.... elle se tourna vers l'avant comme si elle avait honte d'elle-même et répondit avec une expression ferme.

"Il n'y en a pas. Mais, ce n'est pas particulièrement un problème. Des choses comme le poste de vice président, ce n'est pas nécessaire"

"Non, dire que c'est inutile est..... Tant qu'il y a une règle pour gérer la candidature en binôme, ce n'est pas inutile".

"C'est bon tant que le nom du vice-président est sur le papier, non ? Je vais trouver quelqu'un pour porter ce rôle pour moi au hasard"

Ces mots firent que Masachika se sentit terriblement seul. C'était ça. C'était pourquoi Alisa avait l'air si fragile et impuissante.

Ne pas compter sur les autres. Ne pas attendre quelque chose des autres. Ne pas chercher la reconnaissance ou les louanges des autres, mais seulement faire de son mieux pour atteindre les résultats qu'elle envisageait.

Non, peut-être que c'était précisément parce qu'elle pensait que tout était pour sa propre satisfaction personnelle qu'elle pensait qu'elle ne devait pas compter sur les autres.

Masachika ne pouvait pas laisser cette Alisa seule.

C'est parce qu'il connaissait la limite de ce qu'une personne pouvait faire. Et parce qu'il connaissait la tristesse, la douleur et le vide que l'on ressent lorsque ses efforts ne sont pas récompensés.

( Les efforts....Devraient être récompensés. Les êtres humains qui déploient réellement des efforts de tout leur être devraient saisir les résultats qu'ils souhaitent)

C'est précisément grâce à cette conviction que Masaschika avait pu aider considérablement Alisa jusqu'à maintenant.

Il essaya même de dissiper l'inapprochabilité d'Alisa en faisant participer son entourage, en l'amenant à coopérer avec les personnes qui la côtoient et en prenant l'initiative de l'appeler par son surnom.

En observant cette fille, ça n'avait pas l'air d'avoir beaucoup d'effet, cependant.

"....Je vois"

"…"

Alisa ne répondit pas. Sans montrer aucune émotion, elle transporta silencieusement la glace jusqu'à sa bouche.

Était-ce... la fourberie de Masachika qui ressentit le silence comme une sorte d'appel au silence. Hier, quand ils se sont séparés, les mots qu'Alisa était sur le point de dire étaient..…

À ce moment-là, comme pour confirmer la supposition de Masachika, Alisa qui avait terminé sa crème glacée marmonna.

【Je veux le faire avec toi....】

Alisa arrêta là sa bouche, comme si elle avait peur de ne plus rien dire, même en russe. Cependant, pour Masachika, c'était plus que suffisant.

"Mais je.…"

Il n'avait pas le même rayonnement de l'âme qu'Alisa, Yuki et Touya.

Ni l'initiative de fixer ses propres objectifs, ni la passion de continuer à déployer des efforts, face à l'avenir.

Toujours laisser ses objectifs aux autres . Toujours compter sur les passions des autres.

Même dans le passé, quand Masachika était le plus brillant, rien n'avait changé.

"Devenir un digne successeur de la Maison Suou", tel est l'objectif que lui ont donné sa mère et son grand-père.

Il le fait juste pour avoir la reconnaissance de sa mère, pour avoir les louanges de cette fille.

Il ne fait que suivre les voies qui lui ont été données par d'autres, avec des encouragements donnés par d'autres.

Et maintenant qu'il avait perdu les deux, il ne bougeait plus, il restait immobile.

(Je... n'en suis pas digne)

Masachika était... reconnaissant que les mots d'Alisa aient été divulgués en russe.

Si... même si ça avait été dit en japonais... Masachika n'aurait toujours... pas eu d'autre choix que de rester lâchement dans le silence.

Et là, comme pour casser l'ambiance, Alisa éleva la voix.

"Kuze-kun, as-tu des courses à faire plus tard ?"

"Hmm ? Non, rien de particulier"

"Et pour Yuki-san ?"

"Non... Nous pouvons juste nous retrouver plus tard".

" Des courses,ce que tu as dit... Tu n'as pas dit que tu allais acheter des vêtements ?"

"C'est vrai ?"

Non, qu'est-ce que tu veux dire par "c'est vrai?"... Des choses comme un gars qui accompagne une fille pour choisir des vêtements, je pense que c'est un événement qui ne se produirait pas sans une une bonne dose d'intimité, tu le pense pas ?"

"C'est donc ça ?"

Quand il vit Alisa incliner la tête, Masachika réalisa soudain quelque chose.

(Je vois.... Alya n'a pas d'amis dont elle est assez proche pour aller acheter des vêtements ensemble, donc elle ne comprend pas les subtilités de la situation, huh...... !!)

Masachika, dont les yeux s'échauffaient involontairement à cause d'un surplus de pitié pour elle , s'est soudainement mordu les dents et montra une expression quelque peu pleine d'affection.

"Non.... Je suppose que non. Je vais aller avec toi."

Alisa fronça les sourcils en regardant Masachika, qui devint soudainement plus aimable.

"Qu'est-ce qui ne va pas ? Si soudainement comme ça"

"Eh bien, nous sommes amis après tout. Yeah"

"Je ne comprends toujours pas".

"Ne t'inquiète pas pour ça"

Après avoir amadoué une Alisa interrogative, Masachika retourna au bâtiment commercial.

Ils se rendirent à l'étage où les magasins de vêtements et d'accessoires étaient regroupés, et se promenèrent au hasard.

D'autre part, Alisa eut une confusion à propos de Masachika, qui... est soudainement devenu si gentil.

(Ne me dites pas.... Il pense que je ne peux pas devenir présidente du conseil des élèves ? Et c'est pour ça qu'il est soudainement devenu gentil ? Tsk, ne te moque pas de moi !)

Elle serra les dents intérieurement alors que Masachika agissait comme s'il était un parent réconfortant un enfant ou quelque chose comme ça.

Pendant longtemps, Alisa n'a pas pu supporter cette attitude de Masachika comme s'il était la surveillait d'un niveau supérieur. Cependant, s'opposer à lui de front maintenant était ce qu'un enfant ferait.

(Quelque chose... juste quelque chose.. Je veux me venger de lui. Je veux détruire cette voie de sortie !)

Grrrrr, elle grogna intérieurement en se creusant la tête..... Alisa vient de...se rappeler l'incident qui s'est produit l'autre matin.

(Maintenant qu'on en est là, je vais vous montrer mon défilé de mode tout puissant qui va te rendre agité !)

Sous l'effet d'une détermination incompréhensible née d'un malentendu allant complètement dans une autre direction, Alisa entra dans un magasin qui suscitait son intérêt, et prit divers vêtements dans le magasin puis entra dans la cabine d'essayage.

"Alors, je vais me changer maintenant. Fait-moi part de ton opinion, ok"

"Bien sûr"

Elle laissa Masachika attendre devant la cabine d'essayage, tira le rideau et examina de près les vêtements.

(Le premier sera... celui-ci)

La première chose qu'elle prit parmi les vêtements qu'elle avait apportés à l'intérieur était une une robe d'été blanche pure.

(Si c'est celui-là, ça ne devrait pas être un échec. Et Masha a dit que les garçons aiment absolument quelque chose comme ça !)

Contrairement à sa grande détermination, elle n'est pas consciente qu'elle joue la sécurité et choisit un vêtement selon les informations de sa grande sœur, qui était shoujo-manga-pour-cerveaux lui avait dit, ce dont elle n'était pas sûre si c'était exact.

Et puis, alors qu'elle cherchait le bouton de son chemisier pour changer.... soudainement elle arrêta ses mains.

(....Attendez un moment... On ne va pas entendre le bruit de moi qui change dehors ?)

Actuellement, la seule chose qui la séparait de Masachika à l'extérieur était un simple rideau. De plus, il y avait un petit espace en bas. Dès qu'elle en prit conscience, un sentiment de honte monta immédiatement en Alisa.

"Kuze-kun ! Éloigne-toi un peu !"

Incapable de le supporter, elle appela de l'autre côté du rideau et, "Yeee~", une voix non motivée revint ainsi que des bruits de pas s'éloignant.

Se sentant un peu soulagée après avoir entendu que.... Alisa s'impatiente alors que le bruit des pas qui s'éloignent est plus clair que ce à quoi elle s'attendait.

(Eh ? Si je peux entendre le bruit de pas au loin... le bruit de froissement des vêtements peut aussi être entendu, alors ?)

Elle avait l'impression de faire quelque chose d'incroyablement embarrassant, et elle n'arrivait pas à se calmer. Elle avait l'impression de comprendre ce que Masachika avait dit plus tôt, "Des choses comme un gars accompagnant une fille dans le choix de ses vêtements, devrait être assez intime", mais c'est trop tard maintenant.

(Non, c'est bon. Il y a de la musique dans le magasin..... Le son qui vient d'ici devrait être immédiatement couvert... par la musique)

Alisa était si embarrassée qu'elle voulait s'enfuir, mais sa propre fierté ne le permettait pas.

Elle réprima fermement sa honte et commença à se déshabiller avec détermination.

Essayant de ne pas penser au garçon dehors, elle s'est rapidement changée et, sachant que c'est inutile, elle écouta attentivement pour avoir un aperçu de ce qui se passait ce qui se passait dehors.

(Cela semble...correct)

Convaincue qu'il n'y a pas de réaction particulière, elle se tourna à nouveau vers le miroir.

D'autre part, en ce qui concerne la personne qui était écoutée, les vieilles dames plus âgées des environs se sont tournées vers lui en disant : "Oh là là, un couple d'étudiants ? Je me demande s'il attend sa petite amie. Trop mignon !", et le regard tiède des vieilles dames se sont heurtés à une expression vide, "ça, c'est la chose commune dans les comédies d'amour....", et il essaya de fuir la réalité.

Il n'était pas conscient de choses comme le bruit des vêtements froissés, donc l'inquiétude d'Alisa était inutile.

Bien que cela ait pu être décevant pour Alisa, il était plus préoccupé par les regards des gens autour de lui que par le bruit d'Alisa changeant de vêtements.

(Ouais, ça me va bien si je le dis moi-même. Bon travail, à moi)

Se posant devant le miroir, elle se félicita. Puis, alors qu'elle était sur le point de ouvrir le rideau, certaine de sa victoire (je ne suis pas sûre que ce soit devenu un concours cependant), elle s'est soudainement sentie mal à l'aise.

Et si... il ne répondait pas du tout ? Et s'il disait "Ooh~ c'est pas génial ?" d'un air si indifférent en tripotant son téléphone ? ..... Si ça arrive vraiment, je risque de pleurer. Rien que d'y penser, mon cœur se serre.

(Fu, fuun ! Si tu le fais je te gifle avec ma totalité !)

Cependant, Alisa rassembla son esprit de combat, retenant son découragement. Elle tira ensuite le rideau avec force.

"Qu'est-ce que tu en penses ?"

Les mains sur les hanches, mettant son poids sur une jambe, prenant la pose comme un mannequin Alisa regarda Masachika d'un air de provocation.

En fait, la combinaison de sa carrure exceptionnelle et de sa beauté la rendait d'une beauté stupéfiante.

Pour une raison quelconque, les dames plus âgées à l'intérieur du magasin laissèrent échapper un souffle d'admiration en la regardant.

(C'est le genre de choses que les garçons aiment vraiment !)

Tout en criant fortement dans son cœur, il abattit son poing sur le dessus de son bureau imaginaire. Apparemment, l'information de Masha était correcte cette fois-ci.

Cependant, être trop évident ici serait certainement ce qu'Alisa avait voulu. Il perdrait s'il avait l'air embarrassé dans des moments comme celui-ci ; Masachika en était bien conscient.

C'est pourquoi je ne vais pas défendre, je vais passer à l'offensive !

"Oui, ça te va bien. La peau blanche d'Alya s'accorde parfaitement avec la robe blanche pure. Ta propreté et ta féminité ont été mises en valeur, et tu es plus mignonne que d'habitude".

"U...eh ? Je... vois... ?"

Alisa fut perturbée par le comportement de Masachika. Etre félicitée directement avec un un visage impassible l'a rendue quelque peu agitée.

"Alors, j'essaierai la suivante".

Après avoir marmonné de la sorte, Alisa tira le rideau comme pour s'enfuir.

Le rideau leur obstruait le regard.... immédiatement après, Alisa et Masachika, toutes deux accroupies en même temps à l'intérieur et à l'extérieur du rideau.

(Eh ? Eh ? Quoi ? Eeeh ? D'une certaine manière, j'ai été tellement complimenté !)

(Embarrassant ! C'est trop ! Tu as bien fait de dire tout ça sans rire, moi ! C'est mauvais. Faire la moue comme ça de face, c'est sacrément gênant ! Cette fille, comment peut-elle faire ça tout le temps. Ben, elle peut parce qu'elle pense qu'ils ne comprennent pas le message en russe quand même !)

N'ayant même pas le loisir de faire attention au regard agréable des dames plus âgées de son environnement, il se tient la tête, supportant la honte. Juste à côté de lui, Alisa se tenait également les joues à deux mains, supportant la honte.

(Eh ? Attends, eeh ? P-pas moyen, mignon il a dit... mignon, il a dit !! ~~~~ ! Aah ! Geez !)

N'en pouvant plus, elle frappa à plusieurs reprises le sol de la cabine d'essayage et s'arrêta précipitamment après avoir entendu un bruit plus fort que prévu.

Se raclant la gorge sans raison, elle se retourna et vit le reflet de son sourire brisé dans le miroir. Elle appuya alors inconsciemment son front contre le miroir avec un bruit sourd.

Pressant et écrasant son front contre le miroir, la douleur et la sensation de froid la forcèrent à retrouver ses esprits.

(Fuu~~~.... C'est bon. Maintenant que j'y pense, n'est-ce pas naturel pour lui de dire l'évidence. Oui, Kuze-kun est étonnamment quelqu'un capable de faire des éloges aux filles, Je vois. Je suis impressionné)

Tout en passant mystérieusement ses évaluations avec une attitude condescendante, elle balaya ses cheveux vers l'arrière avec un fwoosh, et l'impression d'être "habituée" lui vint à l'esprit.

(Il est habitué ? À quoi ?)

Réfléchir était inutile. C'était... à propos de Masachika faisant des éloges aux filles. Alors, qui a t-il l'habitude de complimenter, elle se demandait. Il n'y avait rien d'autre qu'une seule une réponse qui lui venait à l'esprit.

(Avec... Yuki-san.... ?)

Tout à coup, sa tête se refroidit. Il y a quelques heures à peine, elle les avait vus. L'image de ces deux-là faisant joyeusement du lèche-vitrine émergea dans son esprit, et un sentiment confus se répandit dans la poitrine d'Alisa.

"…"

S'éloignant lentement du miroir, Alisa concentra son attention sur les vêtements qu'elle avait apportés. Et puis, elle sortit lentement un jean et une chemise, et commença à se changer à nouveau.

Cette composition, en particulier le choix masculin d'une chemise noire avec quelque chose d'écrit en anglais dessus, elle s'est doutée que c'était quelque chose qu'elle fait consciemment, mais c'est juste son imagination.

Si Alisa dit qu'elle n'a pas d'autres intentions, alors il en sera ainsi.

"Quant à ça, qu'en penses-tu ?"

Alisa ouvrit le rideau avec une expression pleine de confiance semblant dire..., il n'y a pas de quoi avoir honte, d'accord ?
Cependant, comme prévu, Masachika n'était pas si insensible au point de ne pas être être capable de deviner quoi que ce soit en regardant cette tenue. Mais il n'était pas si tact pour le faire remarquer délibérément. On peut dire qu'il n'était pas sans peur.

"Cette fois, tu avais l'air beaucoup plus cool. Alya est plus du type belle plutôt que mignonne, donc je pense que tu serais bien sur quelque chose comme ça aussi, tu sais ? Et quand tu portes un jean au lieu d'une jupe, ça met vraiment en valeur ton style aussi."

"Fu, Fuun~. Tu crois ? Merci"

Cette fois, Alisa accepta sans problème le deuxième compliment. Sans même de cacher son sourire, elle montra même un visage inhabituellement souriant et et le remercia.

"Bien, alors, le suivant"

“Kaay~”

Ainsi, elle avait complètement oublié son objectif initial de rendre Masachika confus et commença à vraiment apprécier le défilé de mode.

Elle changea de vêtements l'un après l'autre, et posa même devant le miroir pour le montrer à Masachika. Masachika, de son côté, fit pleinement usage des expressions de louanges aux filles qu'il avait étudiées dans le monde 2D pour la complimenter.

Petit à petit, le sentiment de honte de Masachika s'engourdissait, tandis qu'Alisa se sentait de mieux en mieux.

Comme Masachika l'avait deviné, Alisa n'avait pas d'amis avec qui elle pouvait aller acheter des vêtements, et sa soeur, avec qui elle allait parfois faire du shopping, disait toujours "Alya-chan est si mignonne~", peu importe ce qu'elle portait. C'est pourquoi c'est la première fois qu'Alisa est complimentée d'une manière aussi spécifique.

(Le suivant est ~~ nn ~~ ♪ le suivant, l'un, est~~♪)

Complètement de bonne humeur, elle chantait dans son cœur tout en choisissant ses vêtements.

Si Yuki était là, elle aurait certainement dit quelque chose comme "si simple", mais la personne en question n'en était pas au courant.

Puis, le cœur léger, elle se dit : "Je ne pense pas que je vais porter ça, mais bon, au cas où", tout en tendant la main vers les vêtements qu'elle avait apportés avec elle.

(Ce n'est pas un peu trop osé.... N'est-ce pas ? Mais si c'est Kuze-kun, je suis sûr qu'il en fera des louanges)

Elle choisit une camisole avec les épaules exposées et une mini-jupe. Le degré de visibilité était assez élevé, surtout pour la mini-jupe. Quand Alisa, qui avait de longues jambes pour commencer, l'a enfilée, c'est devenu un état qui lui a donné envie de dire "Hmm ? Au-dessus du genou ? Ce n'est pas plutôt en dessous de la ceinture ?".

D'habitude, Alisa ne l'aurait jamais porté et si elle l'avait fait, elle ne l'aurait jamais montré au sexe opposé mais, Alisa avait été complètement emportée par les compliments meurtriers de Masachika. Elle ignora donc les quelques voix de la raison qui restaient et ouvrit le rideau.

Oui, elle n'a même pas réalisé que la présence de l'autre côté du rideau était passée à deux sans être remarquée.

"Que penses-tu... de.…"

Elle pencha le haut de son corps en avant, et décida de faire un clin d'œil en portant son index droit à sa joue.... À ce moment-là, Alisa remarqua Yuki qui se tenait à côté de Masachika.

Leurs regards se rencontrèrent frontalement, et Alisa se figea, un œil fermé.

D'un autre côté, tout en tenant dans ses mains des sacs en papier remplis d'objets d'otaku. Yuki regarda cette Alisa et cligna des yeux, et.…

"Uwaah, Alya-san est si audacieeeeeuuuse"

".... Bien"

Yuki siffla avec une expression simple et Masachika détourna les yeux avec une expression indescriptible.

En regardant ces deux-là, Alisa fut immédiatement refroidie.

Le sang se vida d'elle, et immédiatement après, il remonta jusqu'à son visage avec un éclat.

"....Je suppose que oui"

Les joues rougies et cramponnées, Alisa ferma doucement le rideau et elle accroupi tranquillement sur place.

【....Je veux disparaître】

Elle confirma ensuite son apparence actuelle dans le miroir et marmonna d'une voix qui semblait sur le point de disparaître.

"Alya-san, qu'a-t-elle dit ?"

"....Je veux disparaître, dit-elle"

"Fuh, quel innocent bébéééé yeeee"

"Qui diable es-tu ?"

Cependant, même ses murmures furent transmis aux frères et sœurs.

Ensuite, Alisa, qui était devenue complètement calme, acheta deux des vêtements qu'elle avait essayés à l'intérieur, et partit tôt avec Masachika et Yuki.

Son humeur ne s'est pas rétablie même après être montée dans le train. Peut-être par considération pour une telle Alisa, Masachika et Yuki tripotaient leurs téléphones sans parler.

"Alors on se voit lundi, Alya".

"Aujourd'hui, c'était vraiment amusant. Sortons à nouveau ensemble, d'accord ?"

"Oui, à bientôt."

Peu après, Masachika et Yuki sont descendus du train en premier. Après qu'Alisa ait vu ces les silhouettes qui se retiraient, elle se coucha doucement sur le siège du train.

【Incroyable....】

Se souvenant de la bêtise de s'exposer (norme d'Alisa) plus tôt, elle fut assaillie par l'envie de se tordre de douleur.

【Avec une jupe si... courte... ...j'apparaissais définitivement comme une vulgaire femme...】
Elle enfouit son visage dans le sac en papier posé sur ses genoux, et pendant un moment, Alisa fut brûlée de honte et de regret, mais ensuite... elle remarqua soudain quelque chose d'étrange.

“....Huh?”

Oui, quelque chose d'étrange. Pourquoi ces deux-là, à l'instant, sont descendus à la gare ensemble, se demandait-elle.

Les maisons de Masachika et de Yuki auraient dû être à trois stations l'une de l'autre. En y pensant normalement, elles n'auraient pas dû descendre à la même station.

"....Eh ? Eh ?"

Alors, il n'y a qu'une seule chose à penser. Ces deux-là n'ont pas encore l'intention de rentrer chez eux. Non, et si, peut-être qu'ils ont l'intention d'aller dans l'une ou l'autre de leurs maisons..... ?

“Eeh—–?”

En fait, sa supposition était correcte. Yuki ne pouvait pas ramener les articles pour otaku à la maison Suou, donc elle planifia de profiter des bénéfices de la guerre à la maison Kuze.

Cependant, de telles circonstances n'étaient pas connues d'Alisa.

"Comme prévu, ces deux-là sont.... ?"

Un doute apparut dans sa poitrine, mais elle parvint à le faire taire.

(Non. Peut-être, ils ont juste d'autres magasins où ils veulent aller)

Après s'en être convaincue, .... s'est soudainement souvenue de quelque chose, et Alisa sortit son téléphone.

(Qu'est-ce qu'elle a dit déjà, je me demande... je crois que c'était, chemise blanche ?)

Faisant une recherche en se fiant à sa mémoire, Alisa ouvrit de grands yeux à l'image montrée.

"Qu... ! ?"

Sa voix soudainement étrange attira l'attention de l'entourage mais Alisa n'avait pas la possibilité de s'en préoccuper.

Il s'agissait d'une image qui semblait être un découpage d'une scène d'un manga shoujo.

Un homme et une femme étaient assis sur un lit simple, l'un en face de l'autre. La femme portait une chemise trop grande et souriait timidement, et l'homme était.... nu sur le dessus.

(qu-quo-qu-quoi-quelle est la signification de ceci !?)

Le doute qu'elle avait réprimé de force en haut balaya sa main, et traversa le plafond.

(Eh? Eeeh? Eeeeeeh—-!?)

Alisa regardait l'image dégageant une atmosphère vraiment obscène avec émerveillée. L'homme et la femme sur l'image ont été convertis en Masachika et Yuki dans son cerveau, et elle se dépêcha de le nier.

(Qu'est-ce qui se passe vraiment ? ~~~~~~ !?!)

Seule dans le train, Alisa se torturait à cause de ce doute sans réponse.