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Roshidere - Tokidoki Bosotto Roshia-go de Dereru Tonari no Alya-san

Chapitre 12

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Prologue - Pas question !

Dans une pièce d’un certain appartement, où l'atmosphère de la pièce est calme et sans aucun bruit, une fille roulait sur son lit, affichant diverses expressions différentes.

Alya - Pourquoi... Mais, non…

Cette fille prénommée Alya se parlait à elle-même alors que l'expression de son visage changeait avec un sentiment de malaise. Mesdames et Messieurs, voici la propriétaire de cette pièce : Alisa Mikhailovna Kujou.

Elle portait toujours l'uniforme du lycée et se roulait d’avant en arrière sur son lit. Seulement sa veste était enlevée, quant à sa chemise, elle était froissée à force de se rouler, mais elle ne s'en souciait pas vraiment. C'était inhabituel pour elle d'agir comme ça, mais aujourd'hui n'était pas un jour normal de toute façon.

Alisa repensa aux événements d'il y a une demi-heure. Sur le chemin du retour du lycée, le regard de ses yeux et la main qu'il avait tendue vers elle. Et puis les mots sortirent de sa bouche.. quand elle lui fit face.

Alya - Attends ? Quoi ? Est-ce que je l'aime ? Hein ?

Des mots qu'elle prononça presque inconsciemment. Elle fut poussée par une vague d'émotion qui montait dans sa poitrine, Alisa reprit ses esprits et découvrit qu'elle gémissait ces mots à plusieurs reprises.

Alya - Aimer ? Kuze-Kun ? Moi.. Aaaah !

Pour le confirmer elle-même, elle s'interrogea à nouveau, et aussitôt rougit et enfouit sa tête dans son oreiller.

Alya - Non non ce n'est pas ça ! Ce n'est pas comme çaaaa !

Le visage toujours enfoui contre l'oreiller, elle cria au déni.

Alya - Moi ? Amoureuse de Kuze-Kun ? Non non ! Ce n'est pas possible.

Il m'est impossible de tomber amoureuse d'une personne aussi paresseuse que lui. Même si, j'ai dit choses similaires en russe de temps en temps récemment.

Tout de même, elle s'entêtait à dire des choses qu'elle ne voulait pas dire. Mais Masachika fait toujours bondir son cœur amoureux.

Alya - Il a toujours une longueur d'avance sur moi, il ne montre jamais sa nervosité sur son visage, il ne se rend jamais compte de ce que je fais pour lui. A quel point j'étais ridicule, et pourtant je n'ai jamais pu dire ce que je voulais vraiment lui dire... Il n'y a aucun moyen pour moi de l'aimer.… N'est- ce pas ?
La question n'arrêtait pas de trotter dans sa tête. Elle essaya de se débarrasser de cette pensée.

Alya - C'est exact. Je n'aime pas du tout Kuze-kun. Je me suis simplement un laissée emporter par le feu de l'action, c'est tout !

Elle défendait personne en particulier, elle se leva puis se dirigea vers son armoire.

Alya - Même si...c'est vrai. Oui, même si je suis tombée amoureuse de Kuze- Kun. Il y a des choses plus importantes à faire, donc…

Tout en enlevant son uniforme, Alya organisa mentalement ce qui était le plus important pour elle. Elle n'avait même pas besoin de réfléchir, le plus important était bien sûr les élections du président du BDE.

Alya - Comment pourrais-je être pris par l'amour au point de perdre de vue mon objectif ? Ouais.. Puisque maintenant j'ai le soutien de Kuze-kun, je devrais faire de mon mieux pour être à la hauteur de ses attentes, n'est-ce pas ? Que va-t-il penser si je gâchais toute ma campagne électorale et que je lui avouais ?

Au même moment qu'elle se posait cette question, elle imagina le visage de Masachika “Hein ? Tu m'aimes ? Euh, désolé, je ne voulais pas te "soutenir" dans ce genre de sens... Tu me voyais comme ça ? Eh bien... Je suis désolé. Je ne pense pas pouvoir être vice-président maintenant...”

C'est ce que le Masachika de son imagination lui a dit d'un ton froid et désintéressé.

Alya - Atten... Haaa!

Après s’être pris un râteau violent dans sa propre imagination, les pas d'Alisa ont commencé à faiblir. Elle trébucha jusqu'à son lit et s'effondra sur les couvertures. Après un moment de tristesse, Alya se pencha et commença à frapper la couverture avec violence.

Alya - Non non ! Je m'en fous, je m'en fous, je m'en fous ! Tout ce qui te concerne ! Je l'aime pas ! Je l'aime pas !

Elle frappait le matelas à chaque fois qu'elle parlait mot pour mot, comme si elle voulait frapper ces mots dans le cœur de Masachika également, jusqu'à ce qu'elle se fatigue.

Alya - Et puis de toute façon c'est Kuze-Kun. Dès que je le verrai demain, il va encore me taper sur les nerfs avec son air de fainéant. Tout ce que j'ai dit jusqu'à présent...

Alya - Grrr !

En y repensant, Alya se mit de nouveau en colère sans raison, après ça elle descendit du lit et ferma la porte de l'armoire assez violemment.
Au même moment, le bruit de la fermeture de la porte se fit entendre, elle pressa son visage enragé pour ajuster son expression et s'empressa de saluer la personne qui est arrivée.

Alya - Bon retour, Masha.

Mariya - Je suis de retour, Alya-chan.

Alya - Mmmh ?

Mariya souriait comme à son habitude, elle enlaça les épaules d'Alisa avec son bras libre et embrassa ses deux joues. Mais elle bougeait comme si elle était distraite et semblait perdre son temps.

Alya - Masha... Il se passe quoi ?

Mariya - Euh..Que veux-tu dire par là ?

Alya - Et tu me le demandes…

Alisa n'a pas pu trouver les mots pour expliquer ce qu'elle voulait demander.
Mariya fixa Alisa un peu bizarrement, mais soudain, elle sortit un animal en peluche du sac en plastique et sourit.

Mariya - Au fait, regarde ça ! En réalité... Ta Onee-chan adorée est tombée sur quelque chose de génial !

Mariya prit soudainement un ton plus joyeux. Alisa ne réagit pas tout de suite et un chat en peluche apparut soudainement devant ses yeux.

Mariya - Ta-daaa ! Voici Alya-nyaan !

Alya - A-Alya-nyan ? Eeeh ?

Mariya - Regarde, Regarde ! La peluche te ressemble non ?

Alya - Quelle partie de la peluche me ressemble précisément..?

Alisa fit un pas en arrière et regarda l'animal en peluche. Elle ne pu s'empêcher de demander avec un visage froid.

Mariya - Euh.. L’expression je dirai ?

Alya - Les animaux en peluche n'ont pas d'expressions...

Mariya - Si ! Ils en ont ! Tu vois, regarde !

Alya - Ahh, oui, oui, je comprends...Mais ne m'appelle pas comme ça.

Mariya - Ehh , pourquoi ?

Alya - Ça me met mal à l'aise d'être appelée comme ça.

Mariya - Uhh, alors sinon pourquoi pas... A-Nyaan?

Alya - Eh bien, c'est…

Mariya - Je te ramène dans ta chambre alors ? A-nyaan ?

Mariya serra l'animal en peluche contre sa poitrine avec un sourire joyeux et partit dans sa chambre. Alors qu'Alisa se tenait toujours dans l'embrasure de la porte avec une expression surprise, Mariya s'arrêta soudainement et l'interpella.

Mariya - D’ailleurs... Alya-chan, j’ai discuté avec Kuze-kun aujourd’hui.

Alya - Ah ?

Le nom de la personne à laquelle Alisa pensait plus tôt fut prononcé, Alisa se mit immédiatement sur ses gardes. Mariya continua d'une voix joyeuse, Alisa ne savait pas si elle avait été prise.

Mariya - Hmm, j’ai pensé que c'était un garçon très gentil. Je comprends maintenant pourquoi tu l'aimes tant.

Alya - Je te le répète, je ne l'aime pas !

Mariya - Es-tu sûr ?

Alya - Tu es persistante.

Comme si elle essayait de cacher ses pensées éparpillées, elle laissa échapper un profond soupir. Immédiatement après, elle sursauta en voyant le regard de Mariya par-dessus son épaule. Contrairement à sa voix joyeuse d'avant, ses yeux étaient... sérieux, mais d'une puissance terrifiante. Juste après, ces yeux sérieux ont disparu, remplacé par son regard habituel.

Mariya - Ok ok je, vois.

Alya - Hein ?

Mariya - Je vois, je vois. Alya-chan est si mignonne quand elle est pas honnête avec elle-même.

Alya - Hein ? Comment ça ?

Mariya - Mais si tu l'aimes, tu ferais mieux de te confesser rapidement. Il sera trop tard si quelqu'un d'autre le fait à ta place.

Alya - Quoi... Mais qu'est-ce que tu me racontes là !

Mariya - Alala, la jeunesse.

Mariya, peu convaincue par les propos d'Alisa, répondit par un ricanement en allant dans sa chambre.

Alya - Sérieusement, qu'est-ce que tu veux que je dise…

Elle avait une expression d'incompréhension sur son visage puisqu'elle ne pouvait pas suivre le rythme de sa sœur. Elle essaya de ne pas s'inquiéter, et retourna dans sa propre chambre.

Alya - …

Mais malgré tous ses efforts, elle ne pouvait oublier le regard sérieux et terrifiant de sa sœur.