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Roshidere - Tokidoki Bosotto Roshia-go de Dereru Tonari no Alya-san

Chapitre 1

Thème
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Roshidere



   - Source de la traduction :

Yenpress (Traduction officiel)

   - Crédit Illustration en Couleur : FenoEdu – Fa6iKyL
   - Traduction, Correction, Relecture & Mise en Page faites par Mael7523m &
Akaito

Merci à Aoki de m’avoir aidé pour les illustrations en couleur !

   - Informations & Conseil :

À chaque fois que je sors des chapitres, il se peut qu’il y ait des problèmes de mise en
page et des petits changements.

Si vous apercevez des fautes ou autres, veuillez me le dire dans le salon #aide-correction
du serveur svp ! Merci !


Twitter : @Roshidere_FR
Discord : Mael7523m(Ash974m)#7463

Serveur Discord : Lien discord

Bonjour, C’est Mael7523m.

C’est la 1ère fois que je traduis un LN.
Donc j’insiste sur le fait, j’espère que vous serez indulgent envers moi.

Vous vous demandez pourquoi je traduis le LN de Roshidere alors qu’il est traduit chez
Kinako Trad ? Eh bien c’est simple, je me sois aperçu que la tournure des sorties des
chapitres de Roshidere était lente ou bien stoppé net. (+1 an sans sortie, etc.)
Si je ne me trompe pas, la personne qui s’occupait de Roshidere avait dit qu’il se
concentrait sur ses études.
Je suppose qu’on va dire que je prends sa suite.

Trêve de bavardage. Je vous souhaite une bonne lecture !

-- Mael7523m



Roshidere




Roshidere




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Roshidere



   Prologue - La princesse distante et son voisin paresseux

      

L'académie privée Seiren est à la fois un collège, un lycée et une université. Au fil des ans, cet établissement d'élite a formé un nombre incalculable de diplômés qui ont ensuite brillé dans les domaines de la politique et de l'entrepreneuriat. Au cours de la vaste et riche histoire de cette prestigieuse académie, on raconte que la majorité des élèves sont issus de familles nobles et haut placées.

Les élèves marchaient en foule sur l’allée entourée d’arbres qui menait au fameux lycée. Amis et camarades de classe bavardaient joyeusement en se dirigeant vers l’établissement. Cependant, lorsqu’une certaine élève franchit l’entrée du lycée, l’atmosphère changea radicalement. Tous les élèves fixaient leur regard sur elle, à la fois surpris et émerveillés.


      - Waouh mais qui est cette fille ? Elle est magnifique !

      - Sérieux, t’as déjà oublié ? Le jour de la cérémonie d'entrée, elle a fait un discours pour les nouveaux élèves. C'est la petite sœur de Mariya Kujou.

      - J'étais tout au fond durant la cérémonie, alors je n’ai rien pu voir. Haaaa. On dirait un ange venu du ciel…

      - C’est le cas. Même étant plus âgée qu'elle, elle parvient toujours à me faire chavirer !

Contrairement à la plupart des Japonaises, sa peau était d'un blanc pur, si immaculé qu'on aurait pu croire qu'elle était sortie tout droit d'un rêve irréel, ses yeux en forme de lune ressemblaient à des saphirs éclatants. Ses longs cheveux argentés étaient attachés en une demi-queue de cheval, scintillant au soleil. Les traits de son visage, hérités de son père russe, étaient adoucis par la beauté qu'elle avait héritée de sa mère japonaise. En plus de ses traits uniques, elle était grande pour une fille de son âge et avait une silhouette parfaite. Elle possédait le corps dont toutes les femmes rêvaient.

Elle se nommait Alisa Mikhailovna Kujou. Après avoir été admise à l'Académie privée Seiren l'année dernière en tant qu'élève de troisième au collège, elle avait rapidement gravi les échelons pour devenir première de sa classe. En plus de posséder d’excellentes compétences sportives, elle occupera la place de responsable du Conseil des élèves à partir de cette année. Avec tous ses talents, il sera difficile de ne pas la voir comme une femme parfaite.

      - Hé, regarde-moi ça.

      - Hein ? Oh, c'est Kujou-san ! On dirait bien que c'est mon jour de chance.

      - Allez, vas lui dire bonjour !

      - T'es malade ! Je suis pas digne de le faire…

      - Ça ne te ressemble pas. Tu dragues toutes les filles mignonnes que tu vois. Ne me dis pas que tu as peur de juste lui passer un bonjour ?

      - Mais ça ne va pas ?! Elle n’est pas du tout dans ma catégorie ! On ne vit clairement pas dans le même monde, va lui parler toi si tu as envie !

      - Oui bien sûr, et prendre le risque de me faire tuer par d'autres personnes car j'ai dit un truc stupide ? Même pas en rêve.

Fille et garçon observaient Alisa avec envie, ralentissant leur pas et s'écartant de son chemin tandis qu'elle marchait avec une aisance remarquable, sans se soucier de rien ni personne. C'est alors qu'un garçon se rapprocha d'elle, provoquant ainsi des cris confus parmi les élèves présents.

      - Yo Kujou. Il fait très beau ce matin, n’est-ce pas ?

Sans même s'arrêter, elle jeta un coup d'œil à l'élève qui lui souriait joyeusement, elle remarqua qu'il s'agissait d'un senpai à la couleur de sa cravate et fit une légère inclinaison.

      - Bonjour.

      - Bonjour, c'est un plaisir de te rencontrer. C'est la première fois qu’on se parle non ? Je m'appelle Andou, je suis dans la même classe que ta sœur.

      - Et donc ?

L'élève nommé Andou avait les cheveux bruns teints et portait l'uniforme un peu usé, avec des chaînes en argent qui dépassaient de son col. C'était un beau garçon qui suivait les tendances de la mode, mais Alisa semblait totalement indifférente, contrairement aux filles qui l'entouraient et qui s'excitaient devant son sourire.

      - Sache que ta sœur m'a beaucoup parlé de toi, j’ai donc voulu te rencontrer. Peut-être qu'en déjeunant ensemble, on pourra faire plus ample connaissance. Qu'en dis-tu ?

      - Ça ira, merci.

Elle répondit sans la moindre hésitation. Andou se mit à sourire, embarrassé.

      - Haha, quel dommage ! Dans ce cas, on pourrait au moins échanger nos numéros ? Je tiens réellement à mieux te connaître.

      - Désolée, mais je ne suis pas intéressée. Si tu veux bien m'excuser. Ah et une dernière chose...

Elle tourna rapidement son regard vers Andou et leva sa main vers son cou. Son sourire s'effaça à la vue du regard froid et de ses douces mains. Il commença à reculer tout en ouvrant grand ses yeux devant cette réaction inattendue.

      - La chaîne autour du cou est interdit par le règlement de l'école.

Dit-elle froidement en montrant du doigt la chaîne autour de son cou, sans être perturber par son comportement.

      - Au revoir.

Elle le laissa sur ce mot avant de partir. La cour explosa instantanément de chuchotements et de papotages tandis que les élèves observaient la scène, retenant leur souffle et commençant à parler.

      - Je suis choqué, genre elle vient de mettre un râteau au gars le plus populaire de sa classe ? Elle mérite vraiment son titre de « Princesse Distante ».

      - Ses critères doivent être super élevés, si même Andou n’était pas à la hauteur.

      - Peut-être que ce ne sont pas les garçons qui l’intéresse. Ça serait terrible de gâcher une telle beauté.

      - C’est une bonne chose si on y réfléchit bien, comme ça personne ne pourra se mettre avec elle.

      - T'as raison. Elle ressemble à une vraie idole, je pourrais continuer à l’admirer dans mon coin sans jamais avoir à m'inquiéter qu'un mec se mette en travers de mon chemin. Foutu pour foutu, même si ça devait arriver, autant la mater à fond à ce stade.

      - T'es juste flippant mec... Mais je vois ce que tu veux dire.

Alisa entra dans le lycée, sans se douter un seul instant de ce que ses camarades pouvaient dire à son sujet. Elle enfila ses chaussures près de son casier et se dirigea vers sa salle de classe. Elle avait déjà oublié le type à qui elle avait jeté un râteau il y a quelques minutes. Ce n'était qu'un événement banal qui ne valait pas qu'Alisa s'en souvienne. Être le centre de l’attention et se faire aborder était son quotidien.

Dès son entrée dans la salle de classe, elle fut saluée par les regards de ses camarades de classe. Il s’agit visiblement d'un phénomène assez fréquent, car elle se dirigea vers son siège, se situant près de la fenêtre au dernier rang, sans se préoccuper des regards. Après avoir posé son sac à côté de son bureau, son regard se posa brièvement sur la chaise voisine, attribuée à un élève masculin dû à l'ordre alphabétique. Masachika Kuze, élève de seconde depuis plus d'un an, occupait cette place convoitée aux côtés de l'une des « Belles Princesses » de leur classe. La majorité des garçons se battraient pour avoir la chance d'être à cette place !

      - …

Il était allongé sur son bureau, profondément endormi avant même que le cours commence. Alisa, imperturbable, jeta un regard sur cette scène, étonnée de voir un tel comportement chez un élève d’une école aussi prestigieuse.

      - Bonjour, Kuze-kun.

      - …

Lui qui se servait de ses bras comme oreiller, ne répondit pas au bonjour d’Alisa. Il était complètement inconscient. Après s’être fait totalement ignorer, elle le regarda de plus en plus violemment.

      - Euh frérot, réveille-toi vite !

Murmura discrètement l'élève à sa droite, juste en face de lui tout en ayant les yeux agités par ce qui venait de se dérouler. Mais juste avant que Masachika n'ait eu le temps d'ouvrir les yeux...

Bam !

      - Gfffeee !

Soudain, le bureau de Masachika glissa brusquement vers le côté, ce qui le fit relever la tête en poussant un cri. Elle venait de donner un coup de pied sur le côté de la table. Les élèves qui regardaient ne pouvaient pas s'empêcher de pousser un soupir à voix haute. Dans leur classe, tout le monde savait qu'Alisa, bien qu’étant une élève modèle et exemplaire, se montrait hostile envers les autres et se tenait à l'écart. Pourtant, elle était particulièrement stricte envers Masachika qui était l'incarnation même de la flemmardise.

Vu c'était presque une routine quotidienne, tout le monde était habitué à voir Alisa réprimander Masachika alors qu'il ignorait tout ce qu'elle disait.

      - Bonjour, Kuze-kun. Tu as encore passé la nuit à regarder des animes ?

Elle salua une fois de plus Kuze, qui était confus tout en arborant une expression innocente. Après avoir cligné des yeux plusieurs fois et relevé sa tête, il haussa les épaules, comme s'il savait ce qui s'était passé.

      - Bonjour, Alya. Et oui on peut dire ça.


« Alya » était le surnom russe d'Alisa, un petit nom doux que beaucoup de gens utilisaient lorsqu’elle n’était pas dans les parages, cependant Masachika était le seul du lycée à l'appeler ainsi quand elle était présente. On ne sait pas si c’est Masachika qui est étourdit ou si c’est juste Alisa qui le laisser faire, cela reste un mystère. Malgré tout, le regard froid d'Alisa et le fait qu'elle avait donné un coup de pied dans sa table pour le réveiller ne semblait pas l’intimider. Les regards de ses camarades exprimaient à la fois de la colère et de l'admiration, mais Masachika, lui, n'a rien fait de spécial. Il n'avait juste aucune idée de ce qu'il a fait.


       « Gfffeee » ? Non mais qui crie comme ça sérieusement ? Je n'ai jamais entendu un tel cri !

Il n’y avait aucun signe de dégoût dans les yeux d'Alya lorsqu'elle le regardait. Au contraire, on aurait dit qu'un sourire se dissimulait. Il était évident qu'elle prenait secrètement plaisir à le faire crier et le voir sauter de son siège.

      - Franchement, tu ne retiens jamais la leçon ? Il faut que tu modère ta consommation d'anime si tu t'endors en classe.

Disait-t-elle tout en s'asseyant à côté de lui, comme s’il ne pouvait pas savoir à quel point elle aimait cette situation.

      - Pour tout te dire, l’épisode est sorti un peu tôt, c'est la partie discussion qui a pris autant de temps.

      - La discussion ? Tu veux sûrement dire les personnes qui vont sur les réseaux pour partager leurs avis sur l'épisode, c’est ça ?

      - Non non, j'ai juste appelé mon pote pour parler de l'épisode pendant deux bonnes heures.

      - T’es vraiment un idiot.

Il regarda au loin et sourit tout en se réjouissant du regard plein de reproche d'Alisa.

      - Alors comme ça je suis un idiot, hein ? Il est vrai que discuter de quelque chose qu'on aime, que ce soit le moment ou le lieu, fait de moi un idiot. Qu’il en soit ainsi...

      - Excuse-moi, tu n'es pas un idiot. Mais un imbécile sans avenir ni cervelle.

      - Je vois que tu es de bonne humeur aujourd'hui, Alya .

Il se moqua des remarques incisives d'Alisa, qui secoua sa tête comme pour dire "On ne peut plus rien faire pour lui". La sonnerie retentit, les autres élèves retournèrent à leur place tandis qu’Alisa se dirigeait vers l'avant et sortit son cahier, ses manuels et autre fournitures scolaires de son sac. Dans cette salle où les élèves se tenaient sagement comme il se devait dans une école aussi prestigieuse, Masachika se distinguait en ne respectant pas cette règle. Il étira les bras tout en poussant un long bâillement, laissant échapper de petites larmes de son visage par la suite. Alisa se mit à sourire tout en tournant soudainement son regard vers la fenêtre et murmura en russe :

      - Милашка... (C’est mignon...)

      - T'as un dit un truc ?

Demanda Masachika, après avoir fini de bâiller et ayant entendu son murmure grâce à son ouïe fine.

      - J'ai dit ce que tu as fait était déplacé. C'est tout.

Elle répondit tout en jouant l'ignorante.

      - Ah d’accord, excuse-moi alors.

Il répondit comme si elle faisait référence à son bâillement, il mit alors sa main lorsqu'il re bâilla. Alisa haussa ridiculement un sourcil puis se tourna à nouveau vers la fenêtre et se remit à sourire. Tout en cachant son expression à Masachika, elle se mit à rire dans sa tête.

      Quel idiot ! Tu n'as vraiment aucune idée de ce que j'ai dit, hé hé !

Elle cacha son sourire en faisant semblant d'appuyer son coude sur la table, mais Masachika, lui, la fixa avec pitié.

       C'est dommage que j’aie compris ce que tu as réellement dit.

Alisa ne le savait pas, mais Masachika comprenait le russe. Elle ne savait pas qu’il pouvait comprendre chaque mot tendre qu’elle disait à son sujet.

Aucun autre élève ne se rendraient compte des conversations humoristiques et gênantes qu’il y avait derrière ce qui semblait être des chamailleries.