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Academy’s Undercover Professor

Chapitre 70

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Ludger, qui est resté seul après que Flora a quitté le bureau, se souvient de la conversation qu'il a eue avec elle.

Je me demandais comment elle pouvait me trouver, est-ce à cause de l'odeur ?

Flora Lumos est née avec un type physique qui perçoit la magie elle-même avec des sens différents.

Même s'ils regardaient la même magie, elle pouvait voir des couleurs différentes et sentir des odeurs différentes.

Au début, il n'était pas sûr, mais il pouvait en être certain grâce à la réaction qu'elle lui avait montrée lorsqu'elle avait vu la bouteille de Klein.

Il y avait donc une faille dans mon Ater Nocturnus.

Le simple fait d'effacer sa présence ne signifiait pas qu'il pouvait éviter les yeux de tout le monde.

C'était la réverbération très subtile du mana qui s'écoulait de la bête magique...

Flora a pu le sentir et l'a trouvé le long de la piste.

Même en considérant son cas inhabituel, Ludger dut admettre son erreur.

Reconnaître la magie par l'odorat et la vision... Ce n'est pas pour rien qu'elle a pris la tête des étudiants de deuxième année. Il est également compréhensible qu'elle ait ridiculisé de nombreux professeurs jusqu'à présent.'

Alors que faire à l'avenir ?

À en juger par la réaction de Flora, elle ne semblait pas avoir vu ce que Ludger avait fait dans la forêt silencieuse ce jour-là.

Elle se trouvait dans une situation où elle avait quelques soupçons à son égard, mais elle n'avait aucune preuve concrète.

Devait-il la laisser tranquille ou prendre des mesures contre elle à l'avance ?

Mon adversaire est la fille du duc, ce dont l'Empire est fier. Si je m'en prends à elle, je ne ferai qu'éveiller des soupçons inutiles.

L'académie était déjà bruyante à cause des événements récents, il ne pouvait donc pas causer plus d'incidents.

Cependant, il semblait nécessaire qu'il accorde plus d'attention à Flora que d'habitude.

Il avait besoin de plus d'informations sur elle.

Je n'ai qu'à demander à Hans de vérifier ses antécédents. Quoi qu'il en soit, je n'aurais jamais pensé trouver quelqu'un avec ce type de physique à Sören.

Comme on pouvait s'y attendre de la part de la meilleure académie de magie...

Il en allait de même pour les professeurs et les étudiants : ils étaient remplis de personnes extraordinaires.

Même les personnes qu'il avait rencontrées jusqu'à présent ne représentaient qu'une petite partie de l'académie.

Il n'arrivait pas à croire qu'il devait passer deux ans dans un tel endroit.

Cela ne fait pas longtemps que j'ai commencé à travailler ici, et il y a déjà eu deux incidents majeurs. Combien d'autres incidents se produiront à l'avenir ?

Et comment pouvait-il se remettre de ces incidents ?

C'est alors que...

Il a senti la présence de quelqu'un qui faisait les cent pas devant la porte.

Il y avait particulièrement beaucoup de monde qui venait à son bureau aujourd'hui.

" Entrez. La porte est ouverte."

En disant cela, Ludger sentit que quelqu'un tressaillait de l'autre côté de la porte, et bientôt, celle-ci s'ouvrit prudemment.

-C'était une fille mémorable qui montrait son visage légèrement au-delà de la porte entrouverte.

Elle avait des traits élaborés et des yeux bleus clairs.

Et surtout, elle avait des cheveux gris, ce qui était rare, même chez Sören.

"C'est toi, René ?"

"Oui, oui."

"Qu'est-ce qui t'amène ici ?"

"J'ai... fini de lire le contenu du livre."

"Le livre... je vois."

Ludger se souvint qu'il avait remis à René un livre sur la magie sans propriété.

René, qui ne faisait que pointer le bout de son nez, vint dans la salle du professeur en marchant avec précaution.

Elle semblait penser qu'elle ne devait pas faire d'erreur.

"J'ai pensé que je devais vous le rendre, professeur."

"Ce livre, vous voulez dire ?"

"Oui. C'est le livre du professeur Ludger, n'est-ce pas ?"

Il se demandait ce qu'elle allait dire... elle voulait donc parler de cela.

Ludger secoua la tête en parlant.

"Ce livre n'est pas le mien. C'est juste quelque chose que j'ai reçu de quelqu'un d'autre."

"Alors ce livre..."

"Gardez ce livre pour vous."

"Pa-pardon ?"

" Vous avez déjà dû le lire de nombreuses fois, mais vous aurez besoin de ce livre à l'avenir. Il y aura des occasions où vous ne vous souviendrez plus du contenu du livre ; il vaut mieux l'avoir sur soi au cas où."

"Pourtant..."

"Les objets n'ont de valeur que s'ils ont les bons propriétaires. Le livre de magie sans propriété sera plus utile quand vous l'aurez que quand je l'aurai en main."

Ludger prit une brève inspiration et ôta les lunettes sans monture qui ornaient son visage.

"Je pense que c'est au moins une courtoisie envers l'ancien propriétaire qui m'a donné ce livre."

"..."

"Vous n'êtes donc pas obligé de me le rendre. Gardez-le."

"Est-ce que je peux vraiment faire ça ?"

René se sentait également pleine de regrets.

Elle avait déjà lu le livre plusieurs fois, mais elle n'était pas en mesure d'en comprendre pleinement le contenu.

Malgré tout, elle est venue voir Ludger en pensant qu'elle le rendrait à son propriétaire parce que le livre n'était pas le sien.

"Bien sûr".

En fait, Ludger a proposé de lui confier le livre.

"Parce que je crois que vous garderez le livre en sécurité sans l'abîmer."

"Ah, ça..."

René ne put se résoudre à répondre à ces mots.

Ce que Ludger avait dit lui compliquait l'esprit et le mettait en désordre.

'Il me croit, il a dit ?'

La tête de René tournait.

Ce que Ludger avait dit ne cessait de résonner dans son esprit.

Pourquoi me croit-il ? Le professeur ne me voit pas souvent, n'est-ce pas ? Y a-t-il une raison à cela ? Ou est-ce simplement parce que je possède de la magie qui n'est pas de la propriété ?

Soudain, elle eut ce genre de pensées.

Ludger semblait savoir pour le précédent propriétaire du livre, le propriétaire d'une autre magie sans propriété.

A-t-il donc entendu quelque chose de la part de cette personne ?

"Euh..."

"Quoi ?"

"Eh bien..."

René ne pouvait se résoudre à poser la question. Les seules choses qui venaient lorsqu'elle ouvrait la bouche, c'était du charabia en pagaille.

C'était à cause des paroles directes de Ludger que son cerveau ne fonctionnait pas correctement.

Le visage de René rougit.

" Si vous n'avez rien à dire, vous n'avez qu'à partir. Le cours va bientôt commencer."

"...Oui."

Finalement, René renonça à poser la question et n'eut d'autre choix que de quitter le bureau du professeur.

René marcha dans le couloir à pas trébuchants, car elle se sentait encore étourdie.

* * *

* * *

Ah, c'est vrai.

Ce n'est qu'après avoir marché sans but et atteint un jardin désert que René parvint à reprendre ses esprits.

J'allais lui demander si je pouvais être son assistante.

Mais elle avait été tellement troublée et anxieuse qu'elle n'était même pas capable de penser à poser cette question.

Mais si elle y retournait, elle pensait que le moment serait vraiment étrange.

En y pensant, je crois que Flora est aussi allée voir le professeur Ludger. Va-t-elle travailler en tant qu'assistante du professeur Ludger?'

C'était une élève de deuxième année qui était en tête des étudiants de deuxième année et qui avait le titre de génie, ce qui était rare à Sören.

Flora Lumos était également très célèbre parmi les étudiants de première année.

Elle était issue d'une grande famille, mais contrairement à d'autres nobles, elle ne se rangeait pas dans une faction et se promenait partout avec un seul ami d'enfance.

Mais personne ne lui cherchait des noises, ni n'essayait de gagner ses faveurs.

-Parce qu'elle était comme ça.

Elle ne pouvait pas croire que Flora Lumos s'était rendue dans le bureau de Ludger. Elle ne pouvait qu'être curieuse.

Non. Ne prêtons pas d'attention inutile. Je dois préparer le prochain cours en utilisant le reste de mon temps à la bibliothèque.

À peine a-t-elle pensé cela qu'elle entend une conversation par-dessus les arbres du jardin.

Oh ?

René n'eut d'autre choix que de s'arrêter de marcher en voyant les élèves qui apparurent ensuite.

-C'étaient les élèves aristocrates qui se distinguaient, même de loin, d'un seul coup d'œil.

Et c'était ceux qui n'étaient pas en bons termes avec elle.

Ah...

Parmi eux, l'homme à l'impression grasse qui se tenait en tête était quelqu'un avec qui René était très mal à l'aise.

Il n'y a pas longtemps, il avait approché René et lui avait demandé de sortir avec lui, comme s'il lui faisait grâce.

René, qui ne pouvait ignorer qu'il l'avait approchée à cause de son physique, l'avait repoussé aussi prudemment que possible.

Mais une étudiante qui avait une grande fierté du fait de son statut d'aristocrate ne pouvait pas écouter un roturier en premier lieu.

René finit par le repousser froidement, et naturellement, il garda de la rancœur à l'égard de René.

Je la déteste vraiment.

En plus de ça, les élèves jaloux de la bonne relation de René avec la Troisième Princesse s'étaient récemment alliés et avaient formé un groupe en secret pour provoquer une querelle avec elle.

Que dois-je faire ? Je ne savais pas que je les rencontrerais ici.'

Ils ne voulaient pas la laisser tranquille, car elle était seule.

René avait appris de son expérience passée qu'il valait mieux éviter les collisions inutiles.

Elle détourna immédiatement le regard et trouva un endroit où se cacher.

Entrons pour l'instant.

René se dirigea plus profondément dans le jardin inhabité.

Le terrain de Sören étant très vaste, même la taille du jardin et du parc était différente.

-Il y avait des fontaines en marbre, des champs de fleurs colorés et de longs arbres de rue.

Il y avait quelques forêts artificielles ou de petits espaces ouverts qui avaient été construits, et parfois les étudiants se réunissaient à l'extérieur.

Certains disaient qu'il y avait un endroit secret dans le grand jardin que les autres personnes ne pouvaient pas voir, mais elle n'en savait pas plus.

Cachons-nous pour l'instant.

René s'est mis en route tout de suite.

Elle s'enfonça dans le jardin.

Des plantes grimpantes et de belles fleurs roses poussaient, et des pergolas arquées qui bloquaient la lumière du soleil s'étendaient aussi loin qu'un tunnel.

En entrant, elle eut l'impression de franchir une porte vers un autre monde.

En sortant de la pergola, elle vit la verdure luxuriante.

Il y a donc aussi un endroit comme celui-ci.

Il n'y avait pas longtemps qu'elle était entrée à l'école, elle n'en connaissait donc pas encore la géographie et la structure, et c'était toujours étonnant de découvrir un nouvel endroit.

René dressa les oreilles et examina la situation à l'extérieur.

Sont-ils partis ?

Elle les entendait encore discuter entre eux.

Allaient-ils étendre une natte autour d'eux ?

Mais je ne pense pas qu'ils viendront jusqu'ici.

Elle pouvait tuer le temps dans les parages pour éviter les élèves aristocrates et retourner au détour.

Sur cette pensée, René appuya son dos contre un assez gros arbre et tourna soudainement la tête dans une certaine direction.

C'est une chanson ?

Une chanson se fit entendre à l'intérieur de la forêt.

Quelqu'un est là ?

C'était quelque chose qu'elle pouvait simplement passer en pensant que quelqu'un chantait une chanson, mais René était étrangement curieux.

Elle aimait aussi écouter certaines chansons, mais c'était parce qu'elle avait un sentiment de déjà-vu, comme si elle avait entendu la chanson quelque part.

C'est un peu comme lorsque j'ai reçu un livre du professeur Ludger.

Curieuse, René fit inconsciemment un pas vers la source du son.

Allons voir ce qu'il en est.

De toute façon, il restait encore un peu de temps avant le cours de Ludger.

Ce fut un petit terrain vague qui accueillit René, qui s'enfonçait dans la forêt avec de telles pensées.

Ce n'était pas un endroit qui s'était créé naturellement. Le terrain vague était très propre, comme si quelqu'un s'en était occupé avant qu'elle ne le trouve.

De plus, il y avait même un petit parterre de fleurs à proximité.

Qui est-ce ? C'est le jardinier qui l'a fait ?

Sur cette pensée, René marcha lentement vers le centre du terrain vague.

Elle n'entendait plus la mélodie qu'elle avait entendue il y a quelques instants.

La personne qui était ici est-elle déjà partie ?

C'est en pensant à cela qu'elle se rendit compte de la situation.

"Qui est-ce ? Ce devrait être un endroit où il n'y a personne, pourtant ?"

La voix vint de derrière elle, exactement depuis les airs.

René se retourna avec surprise.

Un arbre assez grand occupait un coin de l'espace ouvert, et quelqu'un était assis sur une branche épaisse de l'arbre et la regardait de haut.

"Qui... qui est-ce ?"

"Hm ?"

Le jeune homme, qui semblait être le propriétaire du parterre de fleurs, s'interrogea sur la réaction de René, et finit par comprendre qu'elle s'était rendue là par hasard.

Il laissa échapper un rire bas et sauta de l'arbre, atterrissant légèrement devant René.

René ouvrit de grands yeux devant un mouvement aussi rapide.

" Tu es venu ici par hasard ? "

"Ah, ça..."

René put découvrir qui était l'autre personne par la suite.

Son badge indiquait qu'il était en deuxième année, et surtout, il était difficile de ne pas reconnaître la couleur de ses cheveux bleu foncé.

"Se-senior Freuden... ?"

Freuden Wolfsburg.

Le fils aîné de la famille Wolfsburg, l'un des trois duchés de l'Empire d'Exileon symbolisant le loup.

Et c'était un étudiant qui était considéré comme le chef de la faction aristocratique de Sören.

C'est le parterre de fleurs que gère Freuden ?!

René se rendit compte qu'elle était entrée dans la tanière du tigre.

Des rumeurs sur Freuden circulaient déjà parmi les autres élèves.

Sa notoriété était grande parmi les roturiers, en particulier.

Quoi qu'on en dise, il était à la tête d'une faction d'étudiants aristocrates qui méprisaient et harcelaient ouvertement les roturiers.

Il jouait également le rôle de fils aîné de la famille Freuden, à laquelle personne ne pouvait se comparer, à l'exception de la famille royale.

Les étudiants ordinaires avaient donc peur de Freuden. Les gens disaient même que si les étudiants aristocrates méprisaient et malmenaient les roturiers, c'était parce qu'ils avaient reçu des ordres de cet homme au-dessus d'eux.

Pour les étudiants ordinaires, Freuden était le chef ultime dont il fallait se méfier et avoir peur plus que de n'importe qui d'autre.

Elle n'arrivait pas à croire qu'elle était seule avec Freuden Wolfsburg dans un tel endroit.

Je suis foutue".

René se demandait si elle ne devait pas s'enfuir à l'instant même.